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Villes et villages
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- Abou El Hassan
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Chlef. Ex-Cavaignac puis Bordj Abou El Hassan en 1963. Située à 56 km au nord-ouest du chef- lieu de la wilaya. Elle regroupe les communes de Tadjena et Talassa. Commune fondée entre 1882/1893, s’étend sur une superficie de 80 km2 et compte 20 164 habitants en 1998 (23 243 en 2004). Selon toute vraisemblance la région se fut appelée Bordj Abou El Hassan avant même l’arrivée des français et de ce gouverneur général de l’Algérie qui est Eugène Cavaignac. Il n’est pas à écarter que le souverain mérinide Abou El Hassan Ali Ibn Saïd, lorsqu’il s’est emparé de la capitale des Abdelwadides : Tlemcen au mois de mai 1337, et fort de son entreprise, n’est venu ici dans cette contrée pour bivouaquer, si on ne dit pas s’installer pour construire un Bordj digne de ce nom, en allant faire des incursions dans le domaine des Hafsides de Tunis. Une autre hypothèse : peut etre, El Allama Abou El Hassan Tensi lui attribua son nom. 1307 : mort du cheikh El Allama Abou El-Hassen Tensi à Tlemcen. 1998 (27 mai) - Embuscade : quatre éléments de la garde communale d’Abou El-Hassène dans la wilaya de Chlef assassinés par un groupe armé qui perdit à son tour deux de ses éléments. Emeutes populaires (2005).
- Aghbal
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tipaza relevant de la daïra de Gouraya. Située à 66 km du chef-lieu de la wilaya et 11 km au sud de la daïra. Ancien douar de la commune mixte de Cherchell, formé commune en vertu de l’arrêté du ministre résidant du 04 décembre 1956 avec pour chef-lieu fixé à Loudalouze. Supprimée et rattacher à Gouraya de 1963 à 1985. Occupe aujourd’hui une superficie de 30,83 km2 et totalise une population 6 606 habitants (1998) qui est estimée à 7 558 h en 2004.
- Aïn Benian
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Ex- Vessoul- Benian. Dépend administrativement de la daïra de Hammam Righa. Superficie : 30 km2. Habitants : 4677 (1998), 5090 (2004). Historique : 1855 (01 janv)< - la colonie agricole de Vessoul Benian remise par l’autorité militaire à l’autorité civile. Commune créée en vertu du décret impérial du 31 décembre 1856. Ville natale Yacoub ibn El Hadj, impliqué dans l’affaire de Margueritte du 26 avril 1901 (décédé mystérieusement à Cayanne). Voir absolument le film de la réalisatrice Escriva sortit en 2001 avec tout mon amour. Colonie agricole qui compait 268 hab (tous européns) en 1854.
- Aïn Bouyahia
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Daïra d’El Abadia. Située au nord-ouest de Aïn Defla. Promue au rang de commune par arrêté du 4 décembre 1956, supprimée en 1963 puis rétablit de nouveau en 1984. Emeutes populaires en juin 2005 au douar Srabouali. Superficie : 128 km2. Habitants : 13 920 (1998), 14 868 (2004).
- Aïn Defla
- Chef-lieu de wilaya depuis 1984, distraite de l’ancienne wilaya de Chlef. Située à plus de 140 km à l’ouest d’Alger. Oppidum Novum fondée par l’empereur Claude, El Khadra des arabes après l’expulsion des byzantins, Duperré des français. Aïn- Defla au lendemain de l’indépendance. El Bekri nous apprend qu’El Khadrra qui tire son nom de l’Aïn El Khadra (la Verte) possédait un grand nombre de jardins et qu’elle est bâtie sur les bords du Cheliff, qui coulait à grand bruit et faisait tourner plusieurs moulins. Aucun vestige d’el Khadra. Ruines romaines importantes, dont des débris d’un ancien pont sur le Cheliff et d’un aqueduc. La wilaya de Aïn Defla s’étend sur un territoire 4260 km2 et regroupe une population de 660 342 habitants en 1998 (738 220 h en 2004). Divisée en 14 daïrates et 36 communes. Commune créée par le décret impérial du 05 septembre 1859 en compagnie de Sour El Ghozlane. Elle occupe une superficie de 86 km2 et compte une population de 52 276 habitants en 1998 (62 925 h en 2004). Hôpital. Hôtel Nedjma. Barrage El Ibtissam, Ghrib, Mellouk et Sidi M’hamed Bentaïba. www.aindeflatourisme.com Histoire : 1906- Mise en activité d’un réseau téléphonique urbain à Duperré. 1955 (27 mai), marche des fellahs organisée par le PCA, vers la ville de Miliana pour faire jonction avec les mineurs de Zaccar. 1957 (10 mars) - Une sentinelle de l’armée française abattue près de Ain-Defla et récupération de ses munitions (14 cartouches d’un fusil «Garat ». (21 mai), Un train de marchandise attaqué près de Duperré (aujourd’hui Ain-Defla). Bilan : 20 militaires tués. 1992 (19 nov) – embuscade meurtrière tenue dans la région de Ain-Defla aux forces de sécurités par un groupe islamiste. Bilan : deux policiers tués. 1994 (28 sept)- Dix membres de la famille de Cheikh Boualem, assassiné dans la région de Ain-Defla par le G.I.A. 1996 (28 déc)- Massacre perpétré par des groupes armés dans la commune de Dehmia (wilaya de Ain Defla). Bilan : 28 citoyens assassinés. 1997 (25 juil) - Attaque terroriste dans la région de Ain Defla, faisant une cinquantaine de tués. (29 juil) - Assaut des groupes terroristes armés à Thelathet Matmata (wilaya de Aïn-Defla). Bilan horrible de la tuerie : 39 personnes tués. (11 août) - Carnage commis par un groupe armé au douar Hraouate (wilaya de Ain Defla). Bilan : 29 personnes (tous sexe et âge confondus) assassinés.
- Aïn Lechiakh
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla. EX- Voltaire. Composée des communes Oued Djemaa et Aïn Soltane. La commune s’étend sur un territoire de 126 km2 et compte une population de 12 119 habitants en 1998 (estimée à 13 196 h en 2004).
- Aïn Merane
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Chlef. Daïra constituée du chef-lieu de la commune et de celle de Herenfa. Ex Rabelais, fondé en 1889 du nom de François Rabelais (1494-1553).Située au pied des monts du Dahra à 49 km du chef-lieu de la wilaya. Cette ancienne commune mixte supprimée aux environs de 1879 et avant 1910, fut érigée en commune en vertu de l’arrêté du 04 décembre1956, en application du décret n° 56-642 du 28 juin 1956, portant transformation des communes mixtes d’Algérie en communes régies par la loi du 05 avril 1884.. Elle s’étend aujourd’hui sur 100,53 km2 et compte une population de 37 142 habitants en 1998 (42 813 h en 2004). Très célèbre par ses vins pendant l’occupation française (premier prix en France). Histoire : 1845 - Le colonel Leroy de Saint Arnaud installe un fort, dit bordj d'Aïn Mérane. 1889 (24 juil) - création du centre de population de Rabelais. 1923 - Inauguration de la cave coopérative de Rabelais (3000 hl de vins). 48 000 hl et 700 ha de vignobles dans les années 1950. 1945 - l’électricité introduit pour la première fois. 1947 - Des indices de gisements pétrolifères décelés dans les ravins du village (sondages de 4400 m). Après plusieurs essais, il s’est avéré que le liquide est du gaz. Durant la conquête d'Algérie notamment en 1845/47, le Haut-Dahra fut le théâtre à de nombreux affrontements, entre l’armée française, dirigé par colonel de Saint-Arnaud et le résistant Mohamed Boumazza.
- Aïn Soltane
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn-Defla. Ex Aïn Sultan. Superficie : 88 km2. Habitants : 18 541 (1998), 20 377 (2004). Historique : créée commune par un l’arrêté du préfet d’Alger en date du 14 septembre 1870. 227 A.J.C : Construction l’enceinte de Castellun Cito Tactense (Ain Soltane). 1855 (01 janv) - la colonie agricole de Aïn Soltane remise par l’autorité militaire à l’autorité civile. 1891 (21 septembre), révocation du maire Teyssère de ses fonctions. 1998 (26 déc) - La commune de Aïn Soltane investit par un groupe armé. Bilan de l’assaut : 16 personnes appartenant à trois familles différentes tués. Colonie agricole qui compait 95 hab (tous européns) en 1854.
- Aïn Torki
- Chef- lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Elle dépend de la daïra de Hammam Righa. Située à 40 km de Aïn Defla. Superficie : 82km2. Habitants : 8280 (1998), 8684 (2004). Historique : Ex-Margueritte. Elle doit ce nom français, au sinistre colonel Margueritte qui s’est illustré lors de l’insurrection des Ouled Sidi Cheikh contre les populations civiles en 1864 au sud de la province d’Alger. Auparavant elle s’appelait Aïn Torki (la fontaine du turc). Promu au rang de commune lors de la refonte communale de 1956. Supprimée en 1963 puis rétablit de nouveau par la loi de février 1984. Elle s ‘est distinguée de fort belle manière lors de la révolte qui portait son nom (Margueritte) du 26 avril 1901. Ce jour là, El- Hadj Yacoub, natif de Vessoul Benian (auj. Aïn- Benian), secondé par Thaalibi et beaucoup de fidèles à la cause algérienne, semèrent une grande panique et portèrent un grand coup dans les milieux européens. Ils firent capturés par la suite. Yacoub le sera au mois de mai 1901 aux environs de Médéa et incarcéré à Alger puis traduit devant les assises de Montpellier en février 1903 (France). Beaucoup de condamnations à mort et de déportation (quelques uns réussissent de regagner le village après l’épuisement de leurs peines). Yacoub, disait devant le juge français » j’endosse, je suis le véritable instigateur, libérer les, ils sont innocents.
- Ammi Moussa
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Relizane. L’antique Mazikes en grec. Située à 71 km du chef-lieu de la wilaya. Elle s’étend sur une superficie de 173,55 km2 pour une population totale 26 886 habitants, 6ème à l’échelon de wilaya (1998). Elle regroupe les communes d’El Oueldja, Ouled Yaïch et El Hassi. Elle doit son nom de Ammi Moussa, au sultan zianide Hamou Moussa, qui séjourna ou traversa la région durant ses poursuites contre les hafsides. Pour l’anecdote, les habitants de cette région, disait Ammi Moussa, lorsque l’abondance de la culture est constatée avec abondance, mais dés que une sécheresse frappa la région, ils se fâchaient et lançait le sobriquet Laâma Moussa (il faut signaler que le souverain zianide était à demi aveugle). Commune mixte dès 1868 supprimée en 1956. Commune de plein exercice créée par arrêté du commissaire de la république du 18 mars 1871. Gravures rupestres et totémisme berbère préhistorique correspond au culte superstitieux du sanglier à Sidi Bou Halloufa. 1995 (avril)- Piratage télévisé : un groupe terroriste de l’A.I.S (Armée islamique du salut) réussit à s’introduire dans la station de télévision d’Ammi-Moussa (wilaya de Relizane) et diffuser une cassette pirate durant plusieurs minutes.
- Arib
- Chef- lieu de commune de la w. d’Aïn Defla qui dépend de la daïra d’El Amra. Située à 15 km du chef-lieu de la wilaya. Probablement elle s’appelait Garrha au temps des romains. Littré pendant l’occupation française puis les Arribs. Commune fondée entre 1882 et 1893. Elle occupe une superficie de 185 km2 pour une population globale en 1998 de 20 782 h (23 023 h en 2004). Usine de fabrication du lait.
- Barbouche
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Administrativement, dépend de la daïra de Djendel. Issue du dernier découpage administratif de 1984. Superficie : 80 km2. Habitants : 4686 (1998), 4998 (2004).
- Bathia
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla. Ex- Bethaïa. Constituée des communes d’El Hassania et Belaas. Promue au rang de commune par un arrêté 4 décembre 1956 avec pour chef-lieu fixé au Marché de Bethaïa. Occupe aujourd’hui un territoire de 107 km2 et compte une population de 5919 habitants en 1998 (6265 h en 2004). Région montagneuse et essentiellement à vocation agricole. Région à haut risque pendant la décennie noire. Histoire : - 1238 : - Les hafsides (dynastie tunisienne) parviennent à occuper l’Algérie et la région du Cheliff, en s’étendant à Bethhia (entre la vallée du Chellif et Relizane). 1997 (10 août) - un minibus de voyageurs mitraillé à bout pourtant par des éléments armés. Bilan : deux voyageurs tués et six autres blessés.
- Belaas
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Elle dépend de la daïra de Bathia et s’étend sur un territoire de 127 km2 et compte une population de 5303 habitants en 1998 (5786 h en 2004).
- Ben Allal
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla qui dépend de la daïra de Miliana. Issue du découpage administratif du pays de février 1984 et devient opérationnelle à partir du 02 janvier 1985. Superficie : 102 km2. Habitants : 7979 (1998), 8656 (2004). Historique : Elle doit son nom à l’ancien lieutenant de l’Emir Abdelkader, Ben Allal qui avait succédé à l’émir en 1847 et aurait conduit plusieurs combats dans la région.
- Benaïria
- Chef- lieu de commune de la w. de Chlef. Ex-Flatters (ancien colonel tué le 16 février 1881 par les Touaregs à Bordj Omar Driss (Illizi). Située à 42 km du chef-lieu de la wilaya. Village de colonisation fondé en 1 887. Ancienne partie qui relevait du territoire de Zeboudja. Promue commune lors de la réorganisation territoriale du pays de février 1984. Elle s’étend sur une superficie de 58,54 km2 et compte une population de 15 572 habitants en 2004 (15 947 en 1987 et 20 268 en 1998). La région s’est illustrée en 1922, lorsque une panthère qui s’est échappée d’un cirque attaqua et étrangla une vieille bergère qui gardait son troupeau. Elle fut poursuivit et abattu immédiatement par des chasseurs de la région.
- Béni Bouateb
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef. Située à 63 km du chef-lieu de la wilaya par la route du barrage dit d’Oued-Fodda ou Steeg. Ancienne commune créée en 1956, supprimée en 1963 et rattacher à celle d’El Karimia puis Rétablit de nouveau en 1984. Commune déshéritée et la plus enclavée de la wilaya. Barrage d’Oued- Fodda (106 millions m3) qui ne contenait que 3 millions en 2005. Ancien barrage Steeg construit en 1924 (du nom du GG Théodore Steeg). Elle occupe un territoire 119,74 km2 et englobe une population estimée en 2004 à 2940 habitants (4597 h en 1987, 2551 h en 1998). 1957 (déc) - Bataille de Beni Bouateb, près de Beni Boustour. 1995 (29 mars)- Communiqué du G.I.A qui fait état de plus de 100 morts dans l’opération menée contre les groupes armés par l’A.N.P à Béni-Bouatab.
- Béni Haoua
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Chlef. Ex-Francis Garnier. Ville côtière, située à 95 km au nord du chef-lieu de la wilaya sur la N 11 du littoral. Commune fondée le 04/12/1956. Maintenue dans son statue lors de la refonte de 1963. Elle s’étend sur une superficie 110,39 km2 et compte une population de 20 289 habitants en 2004 (12 742 h en 1987, 17 602 h en 1998). Histoire : 1802 : naufrage du Banel, vaisseaux français. 1955 (04 mars), tourisme, le village de Francis Garnier en toile (en construction), bénéficie d’une subvention de 5 millions de francs (2ème après celui de Zeralda). 1994 (25 av) - Grand carnage à Béni Haoua (région côtière de Ténès). Douze militaires de l’armée populaire nationale sont assassinés par un groupe armé islamiste.
- Béni Rached
- Chef- lieu de commune de la w. de Chef. Promue commune en 1957. Après la refonte communale de 1963, elle fut rattachée à celle d’Oued- Fodda. En février 1984, elle fut rétablit de nouveau. Située à 27 km au nord-est de Chlef ou 32 km par Labiodh Medjadja/Yarmoul. Ruines romaines et ancienne Kasbâa des turcs. Sidi Yedder, L’ancêtre des Medjadjas et de l’érudit Sidi M’hamed ben Ali est enterré dans cette région. Elle s’étend sur une superficie de 102,51 km2 et compte une population de 24 286 habitants en 2004 (16 627 en 1987 et 21 069 en 1998). Région montagneuse et essentiellement à vocation agricole.
- Bir Ould Khelifa
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla qui relève de la daïra de Bordj Emir Khaled. Ex- Le Puits. L’ancien hameau Le Puits et douar Sebahia fusionnés sont formés le 04 décembre 1956 en une seule commune dénnomée Le Puits. Devient Bir Ouled Khelifa en septembre 1965. Supprimée et rattacher à Khemis Miliana en mai 1963. Rétablit dans son statut en février 1984. Elle s’étend sur une superficie globale de 53 km2 et compte une population de 10 568 habitants en 1998 (11 754 h en 2004).
- Bordj Bou Naama
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tisemsilt. Ex- Molière. Située à 55 au nord du chef-lieu de la wilaya. S’étendant sur une superficie de 63 km2 et compte une population globale de 18 394 habitants (RGPH 1998). Histoire : 1865 (01 janv) Dissolution de la colonne d’observation de l’Ouarsenis commandée par le lieutenant-colonel Cerez (établi au Bordj de Béni-Hendel) pour protéger le pays contre les incursions du marabout Sidi-Mohamed Ouled Hamza des Ouled-Sidi-Cheikh. Ville natale du chahid Djilali Bounaâma (Si Mohamed), ancien commandant de la Wilaya IV.
- Bordj El Emir Abdelkader
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Tissemsilt constituée du chef-lieu et de la commune de Youssoufia (ex- Oued El Gherga). Ex-Trolard Taza. Baptisée dans un premier temps Pont du Caïd puis devient Trolard Taza (centre de Trolard et douar Taza). Située à 1130 m d’altitude et distante de 84 km du chef-lieu de lawilaya. Ancien territoire de la commune mixte de Theniet El Had, transformé en commune par arrêté du ministre résident du 4 décembre 1956. Maintenue lors de la refonte communale de mai 1963 puis baptisée officiellement Bordj El Emir Abdelkader le 30 septembre 1965. Elle occupe aujourd’hui une superficie de 201 km2 et compte une population estimée à 9710 habitants en 2004 (6026 [dont 118 non musulmans] en 1958 ; 5550 [119 n.m] en 1960 ; 7783 en 1966 ; 8953 en 1998). Important massif forestier de 2995 ha. Ancien Bordj de L’Emir Abdelkader pour observer les mouvements des troupes françaises. Effets vestimentaires de l’Emir au musée de la commune. Probablement Lalla Zohra, mère de l’emir est inhumée dans un ancien cimetière. En 2005, organisation des Assises de l’Emir.
- Bordj Emir Khaled
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla constituée des communes de Tarik Ibn Ziad et Bir Ouled Khelifa. Ex- Général Gouraud. Située à 37 km du chef-lieu de la wilaya. Occupe un territoire de 198 km2 et compte une population de 7202 habitants en 1998 (7846 h en 2004).
- Boucaïd
- Chef-lieu de commune de la w. de Tisemsilt. Ex - Molière-Bou-Caïd. Ancienne commune fondée le 04/12/1956. Située à 61 km au nord du chef-lieu de la wilaya. Elle s’étend sur une superficie de 67 km2 et compte une population de 8910 habitants (1998). Mosaulée de Sidi Amar. Le plus grand sommet avec 1983 m (Dj. Ouarsenis). Histoire : - 1951- les mineurs de Boucaïd déclenchent une grève de cinq mois dirigée par Mohamed Bounaâma (Djilali Bounaâma, commandant de la wilaya IV en 1961).
- Boukadir
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Chlef. Ex- Charon (en mémoire de Viala Charon G.G de l’Alg. 1848/1850). Située à 22 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya sur la N 04. La ville romaine de Vagal, mentionnée dans l’itinéraire d’Antonin à dix huit milles à l’ouest de Castellum Tingitanum (Orléansville- Chlef), est placée près de Sidi Ben Thiour à 5 km au nord de Boukadir selon le capitaine Verrier en 1892 dans le bulletin archéologique du Comité p. 147/148. Ruines romaines importantes. Commune créée durant la période 1882 à 1893. Charon (aujourd’hui Boukadir), faisait partit de la commune mixte de Malakoff en 1881 et ne comptait qu’une population en zone éparse de 210 habitants, par contre Malakoff, 244 habitants sont recensés en agglomérée. Sa superficie est de 218,44 km2 et compte une population estimée en 2004 à 48 015 habitants (35 014 en 1987 et 41655 en 1998). La 3ème importante ville de la wilaya.
- Boumedfaa
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. d’Aïn- Defla. Ex Bou Medfa. Chef-lieu de daïra avec Hoceinia. Située à 55 km à l’est du chef- lieu de la wilaya. Erigée en commune de plein exercice par arrêté du préfet d’Alger du 14 septembre 1870. Située à proximité de l’axe routier Khemis-El Affroun. Superficie : 25 km2. Habitants : 17 898 (1998), 19 956 (2004). Historique : Appelée anciennement Sidi Abdelkader Boumedfaa. Projet de modernisation de la ligne des chemins de fer Boumedfaa-Djelfa (260 km). 1854 (15 fév) - Les églises de Saint –Ferdinand, Lodi, Thenièt-El-Had, Boumedfa, Boutlélis et Sainte-Léonie érigées en succursales. 1875 - 24 mai : Création de la circonscription médicale de Boumedfaâ (département d’Alger). 1996 (30 août)- assassinat de Brahim Aissa membre du bureau communal du mouvement Hamas. 1998 (12 nov) - Incursion terroriste dans la localité de Moussa Abderahmane (près de Boumdfaâ). Bilan : 17 personnes assassinées.
- Bourached
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Ancienne commune, supprimée en 1963 puis rétablit en 1984. Elle dépend de la daïra de Djelida. Située à 10 km au sud du chef- lieu de la wilaya. Occupe un territoire de 138 km2 et englobe une population de 25 844 habitants en 1998 (28 406 h en 2004).
- Bouzeghaïa
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef (daïra de Zeboudja. Ex-Chassériau (du nom du peintre Théodore Chassériau [1819-1856]). Située à 28 km au nord du chef-lieu de la wilaya sur la N19. Centre créé en 1878 sous la dénomination de Trois Palmiers. Le périmètre de colonisation de Chassériau, qui comprenait douar Baghdoura et Heumis (dérivé de Khemis[jeudi]), et qui dépendait de la commune mixte de Ténès est érigé en commune pour la première fois, en vertu de l’arrêté du ministre résidant en Algérie du 04 décembre 1956 avec un chef-lieu fixé à Guelab-El-Turk. Superficie : La commune de Bouzghaia s'étend sur un territoire de 135,44 Km² et compte une population évaluée en 2004 à 23 362 habitants (10 279 en 1987 et 13 509 en1998).
- Breïra
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef (daïra de Beni Haoua). Située à 120 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya .Commune enclavée et déshéritée, issue du dernier découpage administrative de février 1984. S’étendant sur une superficie de 71,55 km2 et comptant une population estimée en 2004 à 13 611 habitants (11 808 en 1998). Port de Breïra.
- Cherchell
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tipaza, constituée des communes de Sidi Ghilès, Hadjeret Ennous et Sidi Semiane. Ville côtière, située sur la RN11 à 32 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya et à 95 km d’Alger. Commune fondée par le décret impérial du 17 juin 1854 (du point de vue ancienneté, elle est la 11ème commune d’Algérie établit depuis l’établissement des municipalités). Maintenue en mai 1963 avec le rattachement à son territoire des communes de Sidi Ghilès et Sidi Semiane, lors de la refonte communale. Elle s’étend sur un territoire de 95,70 km2 et englobe une population estimée en 2004 à 46 653 habitants (3ème ville la plus peuplée de la wilaya après Koléa et Hadjout). 40 763 h en 1998. Evolution de la population : - 6813 en 1876 ; 7785 h en 1881 (dont 2680 en aggl) ; 8172 (dont 2045 n.m) en 1901 ; 8952 (dont 2377 n.m) en 1906 ; 9919 (dont 2521 n.m) en 1911 ; 16 130 (dont 2287 n.m) en 1958 ; 17 899 (dont 2331, 19 e.n.m, 07 e.m et 779 c.p) en 1960 ; 27 464 en 1966. Elle prit successivement les noms d’Iol (comptoir phénicien), puis de Caesarea. Après la chute de Carthage, elle passa entre les mains des rois Maures. Capitale du roi Bocchus jusqu’à sa mort en 25 avant J.C. Juba II (ancien roi de Numidie depuis 29 avant J.C), du laisser sa province numide aux romains et prend en contrepartie La Mauritanie. Il attribua le nom de Césarée (Caesarea) à la ville. Son fils Ptolémée, lui succéda, mais il est tué par l’empereur Caligula en 40 ap. J.C. à Lyon. Incorporée dans l’empire romain commandé par un procurateur de l’empereur avec chef-lieu toujours à Cherchell (Césarée). Colonie (Colonia Claudia Caesarea) sous l’empereur Claude. Elle connaît son apogée au III e siècle sous la dynastie de l’empereur Septime sévère. A partir du IV siècle, une véritable décadence commença pour la province par les soulèvements locaux. Vers l’an 371 ap. J.C, prise par le résistant Firmus défait par Théodose, un général au service de l’empereur Valentinien. Saccagée au Ve siècle par les Vandales puis enlevée par Jean, lieutenant de Bélissaire, général de l’empereur Byzantin Justinien qui chassa les vandales d’Afrique. Encore elle est établit dans son rang de capitale pour quelques temps. Occupée par les Musulmans qui chassèrent les Byzantins. Plusieurs fois ruinée par des tremblements de terre. Elle demeura arabe puis turc jusqu’à l’arrivée de l’envahisseur français en 1830. Elle prit une part active dans la lutte de libération depuis 1954. Ville en plein épanouissement depuis 1962 à nos jours. Important musée fondé officiellement en 1856. Ruines romaines très importantes. Ville natale de la romancière Assia Djebbar (né en 1936), élue en juin 2005 à l’académie française (auteure des alouettes naïves en 1950, l’Amour, la fantasia, etc…). Académie interarmes. Arc de Césarée (IVème siècle), détruit. Usine SAÏDAL (fabrication des médicaments). Saint Cyr réorganisé à Cherchell en 1942-1945 pendant l’occupation allemande. Histoire (chronologie des faits) - : 46 avant J.C (06 fév) - Victoire de pompée général romain à Thapsus (Tunisie) et son alliée Juba I de Numidie devant Jules César, 40 - Naissance de Cléopâtre Séléné, reine de Mauritanie, fille d’Antoine et de Cléopâtre VII d’Egypte. 31 - : Octave bat Marc Antoine et Cléopâtre VII d’Egypte (mère de Cléopâtre Séléné, femme de Juba I de Mauritanie). à Actium, 29 - : Cléopâtre Séléné de Mauritanie emmenée par Octave à Rome, avec son frère Alexandre Helios. 25 - : Avènement de Juba II, comme roi de Mauritanie, roi vassal des romains ; 03 A.J.C : Passienus Rufus, triomphe en Africa en mettant fin à des troubles (règne de Juba). RA 101 A 1957 P 42. 05 : Cossus Cornelius Lentulus mata un grave soulèvement des Gétules contre Juba. Beaucoup de pertes romaines en hommes. RA 101 A 1957 P 42. 23 - Mort de Juba II, roi de la Mauritanie césarienne (roi Vassal des romains) son fils Ptolémée lui succède. 37 : Ptolémée appelé à Rome par Caligula et jeté en prison, 38 : Caligula, empereur devenu fou, il nomme son cheval consul et en 39 : Assassinat à Lyon de Ptolémée, fils de Juba II par l’empereur Caligula empereur romain. Annexion du royaume de Mauritanie par Caligula, 40 : Aederm Cirteen ancien esclave de Ptolémée, se révolte contre la présence romaine ; 41 : (24 janv). Assassinat de Caligula, empereur romain par Charéa. Son oncle paternel Claude 1er lui succède. Il eut pour 2ème femmes Agrippine soeur de Caligula (pour mémoire uniquement et pour situer le contexte des évènements). .43 : Division de la Mauritanie césarienne (Cherchell) et Tingitane (Tanger) chacune d’elle administrée par un procurateur équestre (commandant en chef). 137 : Pour assurer l’alimentation en eau de Saldae (Bejaia), le gouverneur de la Mauritanie Césarienne Petronius Celer, chargea l’ingénieur Nonius Datus de Lambèse d’établir un projet. Il s’agissait de capter l’eau des sources à Toudja et de ramener l’eau en ville par aqueduc de 21 km de long. Les travaux ne commencèrent que dix après. 151 : émissions des pièces monétaires pour commenter une victoire. 160 : Guerre farouche en Mauritanie et en Nimudie contre les romaines. 164 : Naissance de Macrin à Césarée (Cherchell) empereur Romains (le successeur de Caracalla). 174 : Fin du soulèvement des maures contre les romains après 34 ans de lutte. 184 : Claudius Perpetuus, procurateur de la Mauritanie césarienne (184-190) ; 202 : Réunion des deux Mauritanie Césarienne et Tingitane, sous un même commandement. 209 : La cohorte «Cohors I Pannoniorvm » sous les sévères participe à la mise en place d’un réseau routier militaire en Césarienne. 254 : (août) - le procureur de Mauritanie césarienne Auréluis et le Decurion de l’Alathracum, célèbrent une victoire remportée dans la vallée de l’Oued-Lekkal sur les romains. 262 : L’ordre romain établi de nouveau en Mauritanie Césarienne ; 263 : Aurelius Victor, gouverneur de la Césarienne, se proclamait protecteur de la Province. 288 : en cette date, le gouverneur de la césarienne était encore Flavius Pecuarius. 297 : Division de l’Algérie en 3 Wilaya (Numidie militaire (Lambèse) Sitifienne et Césarienne. 301 : Organisation de la route frontière en Mauritanie Césarienne par les Romains ; 322 : Les deux provinces de Maurétanie Césarienne et Sitifienne étaient réunies sous un même gouverneur. 350 : Naissance de Emeritus à Caesaréa ; 372 : Firmus chef berbère, lève haut l’étendard de la révolte au Djurdjura et se proclame Chef. Il réussit à incendier Caesarea (Cherchell), s’empare d’Icosium (Alger) et assiège le comte Théodose près de Castellum Auziense (Aïn Bessam). 385 : Emeritus de Caeseréa devient évêque donatiste. 435 (1er fév) - : Traite d’Hippone. La Mauritanie Tingitane et Césarienne cédées par les romains aux vandales. L’Ifrikia (Tunisie) pour les romains. 931 : Prise de Cherchell par Mohamed Ibn Abu-Afia, gouverneur des Ibadites du Maroc. 1510 : Occupation de Cherchell par Pedro De Navarro. 1519 : Tentative d’occupation des villes d’Alger et Cherchell par Charles Quint sans succès. 1530 : André Doria, attaque la ville de Cherchell sans parvenir à l’occuper. 1665 : (24 août) - le Duc de Beaufort coule deux navires algériens à Cherchell et s’empare de 3 autres qu’il incorpore à la marine de France. 1735 : (03 sept) - violent tremblement de terre à Alger et Cherchell. Dégâts considérables. 1850 (déc)- naissance à Cherchell du futur Dr Mohamed Ben Larby, 1er médecin algérien à avoir décroché son doctorat à la Sorbonne (Paris). 1855 (05 nov) -Le capitaine Martin nommé commandant supérieur du cercle de Cherchell (province d’Alger). 1856 (14 juil) - Le capitaine Delettre chef du bureau arabe de Sétif est nommé à la tête du cercle de Cherchell, succédant au capitaine Degeoffre (le successeur du capitaine Martin). 1867 (13 nov) - Suppression du commissariat civil de Cherchell. 1884 (16 juillet), Soutenance d’une thèse à la faculté de la Sorbonne (Paris) par Mohamed Belarby (premier médecin algérien), tenue sous l’œil approbatif de son ami le célèbre écrivain Victor Hugo [1802-1885]). 1957 (26 avr) – Vendredi 27ème jour de sidna ramadan : déclenchement de la bataille de «Sidi Mohand Aknouche » dans la région de Cherchell entre les parachutistes de l’armée française, secondé par le 29 ème bataillons de tirailleurs algériens (BTA) et les unités de l’ALN. Plusieurs soldats français tués, deux avions de chasse T 6 Morane Jaguar. L’ALN déplore la perte la mort du valeureux Ben Mira Tayeb dit «L’Istiklal » de Teniet El-Had. (14 juil) - Liquidation à Beni-Hatteta (région de Cherchell) de Abdelkader Mezroug (ancien combattant de la guerre 1914-1918) par le F.L.N. 2005 (juillet) - Abdelaziz Bouteflika en visite à l’académie interarmes de Cherchell.
- Chettia
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef qui relève de la daïra d’Ouled Farès. Ex- Ladjeraf. Située à 10 km au nord du chef-lieu de la wilaya sur la RN 19 par une voie en dédoublement. Douar Ladjeraf qui dépendait en 1881 de la commune mixte de Malakoff ( auj. Oued Sly) et une ancienne partie de la commune d’Orléansville (auj. Chlef), transformée commune à part par l’arrêté du ministre résidant du 26 décembre 1957 avec pour chef-lieu fixé à Chettia. Rattachée à celle d’El -Asnam (ex-Orléansville) par le décret du 16 mai 1963 à février 1984. Rétablit en janvier 1985 sous l’appellation de Chettia, de création nouvelle au lendemain du séisme d’octobre 1980, ayant ravagé l’ancienne wilaya d’El-Asnam (auj.Chlef). Ces habitations sont constituées essentiellement de chalets en préfabriqués. Néanmoins, le village proprement dit, existait auparavant. Un village agricole, mitoyen à l’ancien fut inauguré le 08 novembre 1977 par le président Boumediene et fut baptisé Chettia Bouachraâ. Elle s’étend sur une superficie de 37,80 km2 et compte une population estimée en 2004 à 69 115 habitants. Evolution de la population : - 2365 hab. en 1881 ; 7516 hab. en 1958 ; 7516 (dont 20 f, 01 e.n.m, 11 e.m) en 1960 ; 49 852 en 1987 et 59 960 en 1998. Région à vocation agricole. Les grands moulins de Ladjeraf. Centre de rééducation pour adolescents. Hôpital. Histoire : - le grand saint Sidi Ahmed Benyoucef (mort le 13 janvier 1518 ou 10 novembre 1523), le patron de Miliana, avait résidé durant plusieurs années à Ladjeraf. Il avait reçut même dans cet endroit, un autre esprit éclairé de l’époque qui est Sidi Ali ben Abdeldjebbar, originaire du Figuig et enterré à Ouled El Abbas (petit douar auj. de Mascara) dont une coupole fut édifiée en sa mémoire et qui donna son nom à une commune « Sidi Abdeldjebbar-. 1977 - 08 novembre : Le Président de la République Houari Boumediene procède à l’inauguration de deux villages socialistes agricoles dans la wilaya d’El-Asnam : Chettia Bouachraâ et Labioth Medjadja. 1993 - 04 novembre: Le président de la Délégation exécutive de la commune de Chettia, Hamouda Mohamed assassiné. 1998 (29 nov) - Les services de sécurités réussissent l’élimination de quatre terroristes au lieu-dit El-Hbair. 2005 (07 août)- expérimentation réussie de la valise solaire (procédé du Dr Abène Abderahmane [stockage et distribution de l’énergie solaire transformée en courant électrique], responsable du laboratoire de recherches dans les énergies renouvelables à l’université de Valenciennes), chez des nomades installés entre Chettia et Ouled Farès.
- Chlef
- (02), chef-lieu de wilaya depuis 1956. Arrondissement depuis juillet 1874. L’antique Castellum Tingitanum. Par décret n° 81-106 du 26 mai 1981, elle est baptisée Ech Cheliff. .Ancienne El Asnam et Chlef des arabes depuis l’arrivée des Musulmans (El Bakri nous indique que c’est une ville verdoyante), puis Orléansville depuis le 16 mai 1843 (en mémoire du duc d’Orléans, fils du roi de France Louis Philippe, tué dans un accident de voiture en juillet 1842 dans la banlieue parisienne). Rebaptisée El Asnam en vertu de l’ordonnance n°63-421 du 28 octobre 1963. Traversée par l’Oued Cheliff ( dont le nom punique et Chinalph), le plus long fleuve d’Algérie avec ses 700 km Wilaya côtière, située à 208 km à l’est d’Alger sur la RN4 et elle n’est qu’à égale distance d’Oran. Un véritable comptoir commercial qui relie l’est à l’ouest. Promue au rang de commune par décret impérial du 31 décembre 1856 (elle fut le siège d’un commissariat civil et de commune mixte du Cheliff). Maintenue dans son statut en mai 1963, avec le rattachement des communes d’Oum El Drou (ex-Pontéba) et Ladjeraf (auj. Chettia). Chef-lieu de daïra constituée des communes d’Oum El Drou et Sendjas. Elle s’étend sur une superficie de 123,60 km2 pour une population estimée à 168 472 habitants en 2004. Administrativement, la wilaya est divisée en 13 daïras et 35 communes. Elle occupe un territoire de 4004,96 km2 et compte une population de 858 695 habitants (1998). Cette dernière passa à 989 798 h en 2004. Evolution de la population de la commune : - 7977 en 1876 ; 8285 hab (dont 2270 au chef-lieu) en 1881 ; 10 935 (dont 3031 n.m l) en 1901 ; 14 324 (dont 3683 n.m.) en 1906 ; 13 220 (dont 3259 n.m[estimations]) en 1911 ; 31 449 (dont 4768 n.m) en 1958 ; 44 650 (dont 5635 f, 91 e.n.m, 159 e.m et 2307 c.p) en 1960 ; 69 745 en 1966 ; 103 370 en 1987 et 146 157 en 1998. Région à vocation agricole et disposant d’un important massif forestier. Capitale de la plaine du Cheliff. Ville natale du célèbre lexicographe français Paul Robert (1910-1980), auteur du dictionnaire de la langue française « le Petit Robert », de Youcef Khatib colonel de la w. IV historique et l’ancien ministre de la justice Mohamed Teguia et le parolier cheikh El Mokrani. Les Fans de l’équipe nationale algérienne de football, se souviendront trop longtemps de Fodhil Megharia qui est originaire de la ville. Lieu de la résidence surveillée sous Boumediene, du nationaliste Moulay Merbah (père du cinéaste Lamine Merbah).Université Hassiba Ben Bouali (19.000 étudiants dont 7000 résidents en 2004/2005). 3ème festival national des marionnettes. Aéroport Kouasmia (actuellement militaire, civil en 2007). Hôpitaux frères Khatib et frères Khelif. Complexe Olympique Mohamed Boumezrag. Radio régionale (2004). Club phare de football (ASO- coupe d’Algérie 2005). Siège de plusieurs directions régionales (dont Budget, Sonelgaz, PTT etc….) Maison d’arrêt Hay Bensouna (l’un des plus importants en Algérie, dont plusieurs grandes figures nationales ont séjournés par le passé). Ancien pénitencier de Lala Aouda. Parc de loisir (réalisé en 1986 (abandonné durant plusieurs années puis de nouveau en activité en 2005). Importante zone industrielle. Cimenterie. www.wilaya-Chlef.com Histoire : 475 A.J.C : - Mort de l’évêque Saint Reparatus de Castellum Tingitanum. 740 : - La rébellion de Maïssara El-Maghraoui qui déclenche la bataille de Chlef (appelée la bataille des nobles) et se proclame comme calife «Ghazwat El-Achraf». 928 : - Mohamed Ibn Khozr salue le calife Omeyyade en faisant une tentative d’occupation par ses troupes Zenâtas entre Oran, Ténès-Chlef. Echec de son entreprise. 1016 : - (oct) - Badis inflige une sanglante défaite aux troupes de son oncle paternel Hammad aux bord de l’Oued Chlef (c’est dans ses abords, en pleine plaine de cette ville, qui s’est déroulé l’affrontement meurtrier au mois d’octobre 1016 après J.C, entre les troupes de Badis Ibn Mansour ibn Bologhine et son oncle paternel Hammad Ibn Bologhine, devenu indépendant en élevant une Kalaâ à M’sila plus connue par la Kalaâ des Beni Hammad en 1014. Après sa victoire chélifienne, Badis alla même frapper un grand siège autour de la Kalaâ l’année suivante (1017). Hammad, ne devrait son salut que lorsque la mort viendrait surprendre Badis le 30 avril de la même année. Néanmoins, Karara, frère du défunt Badis, fut désigné général en chef par les zirides de Kaïraoun pour poursuivre l’œuvre de son frère. Devant les revers des troupes de Hammad, il fut contraint au mois de janvier 1018, d’accepter une paix conditionnelle avec El Mouiz Ibn Badis par l’envoi à Kaïraouan même comme otage son fils El- Kaïd Ibn Hammad, en contrepartie de la lever du siège. L’année suivante (1019), les zirides de Kaïraoun, fort de leur succès des abords de l’oued Cheliff de 1016, s’en aillent prendre Cordoue (Andalousie) par Zaoui Ibn Ziri qui réussit le transfèrement en Ifrikia de la tête de son père Ziri Ibn Menad, assassiné auparavant à Cordoue. Il est important de noter, que la femme de Badis, certainement très affectée par la perte de son mari, rendit l’âme en 1020 et une grande cérémonie d’enterrement lui fut réservée à Kaïraouan). 1068 : - Déclenchement de la rébellion des populations de Mahdia (Tunisie) et Chlef, contre le pouvoir des hammadites. 1207 (oct) - bataille de la vallée du Cheliff, du sultan almohade Nasser contre les armées de Yahia Ibn Ghania l’aghlabide qui est écrasé. 1233 : - Mort de Yahia Ibn Ghania, tué par Hamama, à Oued-Chlef. 1238 : - Les hafsides (dynastie tunisienne) parviennent à occuper l’Algérie et la région du Cheliff, en s’étendant à Bethhia (entre la vallée du Chellif et Relizane). 1312 : - occupation de la vallée de Cheliff par les hafsides de Tunis. 1465 : - Mort du cheikh El-Allama Abou Abdellah Mohamed El-Djazouli, originaire de Medjedja (Chlef), l’auteur de «Dalayle El Khaïrate» et fondateurs de la Tarika El-Djazoulia. 1475 : - Mort de Abou Abdellah Mohamed (surnommé Al-Mutawakil) gouverneur de la vallée du cheliff et Tènès son fils Mohamed lui succède. 1854 (18 fév) - Création de vicariats à Orléansville, Ténès, Aumale, et Sidi-Bel-Abbès, par arrêté du ministre de l’Instruction publique et des Cultes. 1855 (août) - Bou Maâza (Mohamed Ibn Abdellah) célèbre guerrier algérien de la vallée du Chéliff, décoré du grade de colonel dans l’armée ottoman. 1866 (05 juil) - L’ancienne pépinière du gouvernement à Orléansville d’une superficie de 24 hectares 40 ares et 08 centiares, attribuée définitivement à la commune. 1873 - (13 août) : - Hadj Mohamed Benabdellah (un riche d’Orléansville) délesté sur le chemin de retour (la Kalaâ-Orléansville) par le célèbre bandit d’honneur Bouziane-El-Kalai (1838-1876). 1875 (01 juil) : - Entrée en fonction du nouveau maire de la commune d’Orléansville M. Geoffroy qui succède à M. Valesqui. 07 (oct) - Admission au Lycée d’Alger de Abdelkader Ben Sahnoun et Mohamed Ben Ziane deux jeunes d’Orléansville. 1877 (mai) : - Visite officielle à Orléansville du préfet d’Alger. 1878 (avr): - Le Conseil général du département d’Alger vote les fonds nécessaires pour la construction de la prison civile d’Orléansville. 1880 (12 juin) : - Création d’un tribunal de première instance à Orléansville.
1883- (janv) -le gouverneur général Louis Tirman fait une halte à Orléansville, lors de son voyage dans la province d’Oran. 1887- (18 avr) - visite officielle du ministre des travaux publics à Orléansville.1904 - (10 janv) - grande crue du Chéliff. Le pont de la Ferme (auj. Hay El Houria) emporté par la crue. 1906 - Mise en activité d’un réseau téléphonique urbain à Orléansville. 1910 (10 avr)- Paul Robert , maire de la ville tué à Alger lors d’un duel par le journaliste Houbé du Cri d’Alger. 1952 - arrestation du nationaliste Messali El Hadj, qui est transféré à Reibell (auj. Ksar Chellala).1954 - (28 avr) - Grande manifestation à Orléansville, pendant la célébration de l’Aid-El-Kebir ; violemment réprimée par l’autorité coloniale. (09 sept) - violent tremblement de terre, plus de 1500 morts. 1955 (11 fév) - grande manifestation à Orléansville organisée par les communistes. Plus de 6000 personnes manifestaient à travers les artères de la ville aux côtés de Abdelkader Babou de Blida (1919-1998 à Blida) et Mohamed Maârouf de Ouled Bouali. 1957 (03 juin) - Le tribunal militaire d’Orléansville (El-Asnam par la suite), condamne les résistants Abdelkader Mekkaoui et Maâmar Sahli à la peine capitale. (20 juin) - Abdelkader Mekkaoui et Maâmar Sahli en compagnies d’autres condamnés à morts, transférés de la prison civile d’Orléansville à la prison de Barberousse (Serkadji) d’Alger. (04 déc) - Les militants Maâmar Sahli (33 ans) et Abdelkader Mekkaoui (27 ans) guillotinés à Alger (tous deux originaires d’Orléansville). 1967 (15 déc) - Parti de l’aérodrome de Moafkia, un putsch conduit par le colonel Tahar Z'biri, chef d'état-major de l'armée est déjoué à El Affroun par Boumediene. Plusieurs morts sont à déplorer. 1977 - (26 oct) : - Le président de la République Houari Boumediene en visite de travail et d’inspection à travers la wilaya d’El-Asnam. 1992 (05 nov) - Mohamed Kabli, officier de police à Chlef, assassiné par des individus inconnus qui réussissent à prendre la fuite. 1993 (26 fév) - explosion d’une bombe artisanale au centrale téléphonique de Chlef. (23 nov) - un imam assassiné à Ouled Mohamed. (27 nov) - Le président de la Délégation exécutive de la commune, Rabah Sadek, échappe miraculeusement à un attentat dirigé contre lui par des éléments armés à Chorfa (située au Faubourg de la commune). 1994 (02 fév) - Assassinat d’un citoyen par des hommes armés à Chlef (Slimane Fellague). (14 fév)- Bachir Djellid un cadre de la wilaya de Chlef et frère du sociologue et homme de théâtre, M’hamed Djellid (1943-1990), est assassiné à Chlef. (28 fév)- un imam assassiné Chlef. (10 mars)- Incendie du train de voyageurs faisant la liaison Alger-Chlef par un groupe armé. Importants dégâts. (19/21 mars) : - Suites aux multiples menaces des groupes armés contre les commerçants et transporteurs publics pour cesser toutes leurs activités, et par crainte de représailles, les commerçants de la wilaya de Chlef décident de baisser les rideaux durant deux jours. (12 avr) : Lounes Saâdi, directeur du Centre de formation professionnelle (CFPA) et vice-président de la DEC de la commune de Chlef, assassiné par des éléments armés. Emouvantes obsèques le lendemain au mausolée de Sidi Ahmed Benabdellah (Oum Drou). (02 sept)- Mohamed Khellafi, magistrat à Boufarik (wilaya de Blida) assassiné à Chlef, par des hommes armés. (04 sept)- Carnage à Hay Chorfa (périphérie de Chlef) : Six policiers tombant dans une embuscade tendue par des islamistes, sont tués sur-le-champ. 1995 (23 nov) - Kamel Benmissi, élu président de la Fédération algérienne d’athlétisme (F.A.A), succédant à Mohamed Hamouni (ancien directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Chlef). 1996 (20 sept)- Le ministre de la Justice, Mohamrd Adami effectue une visite de travail et d’inspection de deux jours à travers la wilaya de Chlef. (21 sept)- Explosion d’une bombe à Chlef (zone d’activité de Zeboudj) perpétré par des éléments armés. Un mort et 16 blessés. 1997 (29 mai) - voiture piégée qui explose devant l’immeuble de la BADR (Banque de développement rural) de Chlef. Dégâts matériels importants, aucune vie humaine n’est a déploré. (Liberté 30/31 mai 97). 1998 (25 août) - Visite de travail et d’inspection effectué à travers la wilaya, par M. Bengrina ministre du Tourisme et de l’artisanat. (10 sept) - Le ministre de l’équipement en visite de travail et d’inspection à travers la wilaya de Chlef. (07/10 sept) : - Organisation de la quatorzième édition du tournoi national de boulisme à Chlef. 1999 (23 janv) - Faux barrage dressé par des éléments armés près d’El-Affroun. Bilan : deux personnes originaires de Chlef tués. 2005 (07 août) - expérimentation réussie de la valise solaire (procédé du Dr Abène Abderahmane [stockage et distribution de l’énergie solaire transformée en courant électrique], responsable du laboratoire de recherches dans les énergies renouvelables à l’université de Valenciennes), chez des nomades installés entre Chettia et Ouled Farès. (01 sept) - Six wilaya ( Chlef, Tiaret, Médéa, Relizane, Aïn Defla et Tissemsilt) devant le président Bouteflika au stade Boumezrag ded Hay Bensouna, dans le cadre de la campagne électorale sur le référendum du 29 septembre pour la réconciliation nationale.
- Dahra
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef relevant de la daïra de Taouagrit. Ville côtière et montagneuse, située à 72 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Climat : méditerranéen. limitée au sud par la commune de Sidi M'hmed ben Ali (wilaya de Relizane ), à l’est par la commune de Taougrit à l’ouest par la commune de Ouled Boughalem (Mostaganem) et au nord par la mer méditerranée . Ancien douar qui dépendait de la commune mixte de Ténès, transformé en commune par arrêté du 04 décembre 1956 avec chef-lieu fixé à Souk El Arba. Supprimée lors de la refonte communale de 1963 et rattacher à Taougrit, puis rétablit de nouveau par la loi de février 1984. S’étendant sur une superficie de 201,64 km 2 (4ème plus vaste commune de la wilaya de Chlef) et comptant une population estimée en 2004 à 24 534 habitants. Evolution de la population : - 3369 en 1881; 7417 en 1958 ; 8045 en 1960 ; 17 711 en 1987 ; 21 284 en 1998. Deux importantes agglomération : Bordj Baâl et Sidi Moussa. Région à vocation agricole avec ses 1722 ha de surface agricole utile. Disposant d’un massif forestier de 492 ha. Zone touristique vierge. Plage Dechria. Histoire : - 1845 - (19 juin) - Enfûmade des Ouled Riah (région du Dahra). Plus de 500 brûlées vifs (hommes, femmes, enfants, vieillards et bétail) sur ordre du sinistre Pélissier. Documentaire diffusé à la bibliothèque nationale d’Alger en 2005. Le taux d’électrification atteint aujourd’hui 98%, l’assainissement avoisine les 30% et l’AEP (eau potable) ne dépasse pas les 20% et non raccordée au gaz de ville. Disposant de 949 km de chemins vicinaux et 05 km C.W (route nationale 0,1 km).
- Damous
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tipaza constituée des communes de Larhat et Beni-Milleuk. L’antique Carcomé des romains puis Dupleix des français. Ville côtière, située à 83 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Commune créée par l’arrêté du 4 décembre 1956 sous le nom de Oued Damous, avec un chef-lieu fixé à Beni-Hatita. Maintenue dans son statut lors de la réforme de mai 1963 (il faut noter que la commune de plein exercice de Dupleix qui existait avant 1956 englobait le douar de Ouled Damous jusqu’à son érection en commune. Depleix fut supprimée en 1963 et rattacher définitivement à Damous. S’étend aujourd’hui sur une superficie de 74,58 km2 pour une population de 16 517 habitants en 2004. Evolution de la population : - Oued Damous 2105 (dont 1 n.m) ; Dupleix 1129 ( dont 174 n.m) en 1958 ; Oued Damous 1469 ; Dupleix 3166 (dont 175 f, 1 e.n.m) en 1960 ; Damous 15 427 en 1966 ; 14 432 en 1998. Ruines romaines. Histoire : 1957 – (28 fév) - embuscade de l’A.L.N au Djebel Nadhor (Damous, ex-Dupleix). Bilan : 100 soldats français tués et un avion abattu. l’A.L.N déplore la perte de quatre de ses éléments. 1958 (19 avril)- embuscade de Sidi Salah. 18 soldats français tués et 3 camions Renault détruits. 1993 (02 fév) - huit hommes armés appartenant à un groupe terroriste, abattus par les services de sécurités dans la région.
- Djelida
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla. Ex- Djelida Ahl El Oued. Constituée des communes de Bourached et Djemaa Ouled Cheikh. Située à 14 km du chef- lieu. Elle s’étend sur une superficie évaluée à 221 km2 et compte une population de 30 371 habitants lors du RGPH de 1998 (33 613 en 2004). 1996 (01 janv.)- Smaïl Belkacem président de la délégation exécutive, assassiné par des éléments armés.
- Djemaa Ouled Chikh
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla, qui relève de la daïra de Djelida. Nouvelle commune, issue du découpage administratif du 04 février 1984 (loi n° 84-09). Elle s’étend sur une superficie de 127 km2 (plus vaste que Miliana et Khemis Miliana réunies) et compte une population de 7681 habitants (2004). 6987 habitants en 1998. 8595 hab (2010). Une des communes les moins peuplées de la wilaya. Histoire : - 1948 - soulèvement populaire à la suite du truquage des élections par l’administration française dirigé par M’hamed Bougara et Guessoum Mouhouche (militants PPA/MTLD).
- Djendel
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla constituée des communes de Oued Chorfa et Birbouche. Ex-Lavigerie (MSG archevêque d’Alger). Située à 44 km au sud- est du chef-lieu de la wilaya et à 17 km de Khemis Miliana. Ancienne commune mixte du départements d’Alger en activité en 1876 et qui regroupait à l’époque les douar Djendel, Ouled Telbent, Béni Fathem, Ghribs, la tribu des Matemata et le Camp-des-Chênes. Promue commune régie par la loi de 1884 en vertu du décret du 28 juin 1956. Maintenue dans son statut municipal lors de la refonte de mai 1963 avec le rattachement à son territoire des anciennes communes de Aïn Lechiakh et Oued Djemaa (octobre 1963, pour cette dernière). Baptisée Djendel par le décret du 30 septembre 1965. Région à vocation agricole. Barrage Ghrib. Superficie : 251 km2. Habitants : 30 274 hab. (2004). Evolution de la population : - 16 361 hab en 1876 ; 18 884 en 1881; 26 851 (dont 566 n.m) en 1901 ; 34 170 ( dont 1154 eur) en 1906 (C.M) ; 6368 (dont 280 n.m ) en 1958 ; 8773 (dont243 f, 7 e.n.m et 2 e.m ) en 1960 ; 24 924 en 1966 ; 26 849 en 1998. Histoire : - 1905 (16 déc) - rattachement d’une partie de la commune mixte de Hammam Righa dissoute.
- Djidiouia
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. Relizane. Ex- Saint- Aimé. Située à 33 km à l’est du chef-lieu de la wilaya sur la RN 4. Erigée en commune de plein exercice entre 1881/1893. Constituée des communes de Hamri et Ouled Sidi Mihoub. Elle s’étend sur une superficie de 133,22 km2 pour une population de 29 263 habitants (1998). 4ème commune la plus peuplée de la wilaya après Relizane, Oued Rhiou et Yellel. 1996 (avril)- Scandale : Sur plainte déposée par des citoyens, les services de sécurités procèdent à l’arrestation du président d’APC Hadj Abed sous le chef d’inculpation d’exactions sur des citoyens.
- El Abadia
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla. Ex-Carnot, en mémoire de l’ancien président français Sadi Carnot assassiné en juin 1894. Daïra formée des communes d’Aïn Bouyahia et Tacheta. Commune créée durant la période 1882/1893, qui s’étend sur 105 km2 et regroupant une population de 33 221 habitants (1998) qui est estimée en 2004 à 38 719 h. Village natal du ministre des TP, Amar Ghoul.
- El Amra
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla constituée des communes de Mekhatria et Arib. L’antique Tigava puis Kherba (lieu de désolation). Baptisée El Amra par arrêté du 02 janvier 1976. (Fleuron de l’agriculture). Située à 14 km au nord du chef- lieu de la wilaya. Ancienne commune de plein exercice créée entre 1882/1893. Elle occupe aujourd’hui une superficie de 250 km2 pour une population de 25 891 h en 1998 (Estimée au 31/12/2004 à 28 961h). Histoire : - 289 A.J.C : Tremblement de terre à Tigava. Dégâts considérables.
- El Attaf
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla. Constitue une daïra en compagnie de Tiberkanine. Superficie : 62 km2. 50 197 h (1998), 56 561 (2004). Tigava des romains, Saint Cyprien des Attafs puis les Attafs. Il existe aussi au nord de la ville, à quelques 2 km, d’une petite localité dénommée Bel Abbès, la Tigava Castra des romains. Patrie du grand marabout et religieux cheikh Sidi El Hadj Bencherki, né avec la pénétration française (1831). La commune fut créée entre 1872 et 1881 dans un premier temps sous le nom de saint Cyprien des Attafs puis en 1902, elle devient Les Attafs tout court. Hôpital très ancien à Sidi Bouabida (Saint Cyprien). Il faut signaler qu’Abou Ali fils d’Abou El Abbas Ahmed El Miliani, qui s’est rebellé sur les Maghraouia de Beni Mendil au VII siècle, en s’emparant de Miliana et déclarer son indépendance, battit par Abou Hafs, frère du sultan de Tunis El Mountaçer, s’est vu contraint de s’y réfugier dans cette ville. RA 25 A 1881 P 469. OPU. Ville natal du Dr en droit Michel Ameller (né en Janvier 1926), ancien secrétaire général de l’Assemblée Nationale française de 1985-1992 et Ahmed Attaf, ancien ministre des Affaires étrangères. Hôpital de Sidi Bouabida (ex-Saint Cyprien des Attafs). Histoire : 167 : Fondation des thermes (Hymam) des Tigana Castra (sur le site du village actuel (Bel-Abbes) ou restauration d’enceinte. 298 : Assassina de Tipasius le vétéran à Tigava (Auj El-Attaf –Ain Defla) en Cesarée, après son interrogation et de ne plus servir l’armée Romain.
- El Hadjadj
- Chef- lieu de commune de la w. de Chlef. Située à 24 km du chef-lieu de la wilaya. Issue du découpage administratif de 1984 et dépend de la daïra de Ouled Ben AEK. Commune trop enclavée et pauvre, ceinturée par des montagnes (90%% de son territoire est constitué de montagnes, collines et piémonts). Région à vocation agricole. Berceau des Caïd Benbouali. Elle s’étend sur une superficie de 97,28 km2 et compte une population estimée en 2004 à 10 646 (9245 h en 1998).
- El Hamadna
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Relizane. Située à 28 km à l’est du chef-lieu de la wilaya sur la RN4. Elle constitue un chef-lieu de daïra en compagnie de la commune de Oued Djemaâ. Ancienne commune, maintenue dans son statut en 1963, en vertu de l’ordonnance n°63/454 du 14 décembre 1963, portant réorganisation du territoire. Elle compte une population de 16 990 h (1998), pour une superficie de 120,72 km2. La densité au km2 est de 140, 73 h. Région essentiellement à vocation agricole et fertile (céréalière, monoculture et élevage du cheptel).
- El Hassania
- Chef-lieu de commune de la w. de Ain Defla. Ex- Gros Pin. Daïra de Bathia. Ancien douar de Khabouza, érigé en commune sous le nom de Gros Pin en date du 04 décembre 1956. Maintenue dans son statut en mai 1963 lors de la refonte communale sous le nom de Aïn Toutia. Baptisée El Hassania en septembre 1965 avec Aïn Toutia pour chef-lieu. Rétablit en février 1984 et s’appelle désormais El Hassania. Elle s’étend sur une superficie de 148 km2 et compte une population de 4389 habitants en 1998 (estimation 4821 h en 2004). Commune la moins peuplée de la wilaya. Ville natale ? du célèbre Mohamed Bouaraâra guillotiné en 1917 à Orléansville (Chlef).
- El Karimia
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Chlef. Ex- Lamartine (Alphonse de Lamartine (1790-1869 [Poète et romancier français]). Située à 30 km du chef-lieu de la wilaya. Village créé en 1888. Siège de la commune mixte du Chéliff depuis 1888 (lors de la fusion des communes mixtes d’Oued-Fodda et Malakoff) jusqu’au mois de novembre 1910, lorsqu’elle fut transférée à Orléansville. Henri Maillot et Maurice Laban sont enterrés à El Karimia. Le sinistre Bachagha Boualem (mort en 1982 en France) s’est distingué traîtreusement contre ces concitoyens. Elle regroupe aujourd’hui les communes de Harchoun et Béni Bouateb. Elle s’étend sur une superficie de 94,20 km2 et regroupe une population totale de 18 892 habitants en 1998 (Estimée à 28 886 h en 2004). Histoire : - 1958 (26 janv) - Embuscade tendue par des éléments de l’ALN à une patrouille de l’armée française près de Lamartine. Bilan : 72 soldats français tués.
- El Maïne
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla qui relève de la daïra de Rouina. Située à 51 km au sud -ouest du chef-lieu de la wilaya. Elle occupe une superficie évaluée à 145 km2 et compte une population de 11 319 h en 1998 (12 481 h en 2004). Supprimée lors de la refonte territoriale du pays en 1963 puis rétablit de nouveau en vertu de la loi de février 1984.
- Gouraya
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tipaza constituée des communes de Messelmoun et Aghbal. L’antique Gunugu et Barchek des musulmans. Ville côtière, située à 60 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya sur la RN11. Cap Larrès. Commune de plein exercice créée entre 1872/1881 et ancienne commune mixte. Elle s’étend aujourd’hui sur un territoire de 91,12 km2 et compte une population totale de 17 165 en 1998 (19 645 en 2004). Fouilles : tombes des IV et III siècles av. J.C. Nécropole (renfermant squelettes et lampes bicornes). Hôpital Mohamed Lamine Debaghine. Histoire : - 1294 : Siège de la ville de Barchek et son occupation par les Abdalwadides. 1891 (07 août), le maire de Gouraya révoqué. 1993 (03 juil) - Deux gendarmes (Bariche Yahia et Si M’rabet Abdelaziz) assassinés par un groupe armé à proximité de Gouraya. 1996 (22 sept) - Explosion d’une voiture piégée. Bilan : trois morts et dégâts considérables.
- Hammam Righa
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn- Defla. Constituée des communes de Aïn Benian, Aïn Torki. L’antique Aquae Calidae. Elle est située à 62 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya. Ceinturée par une chaîne montagneuse qui constitue un véritable rempart contre le vend et le froid d’hiver. Cette ancienne commune mixte supprimée le16 décembre 1905 par un arrêté du gouverneur général de l’Algérie (créée après 1882), fut érigée en commune le 04 décembre1956. Station thermale très fréquentée située à 600 m d’altitude (eaux salines, sulfatées calcique pouvant atteindre 44 à 68°). RA 37 A 1893 P 288. Centre des insuffisants respiratoires de Aïn N’sour (sur les hauteurs du Zaccar). Complexe touristique. Hôtel*** le Zaccar. Superficie : 23 km2 (la plus minuscule commune de la wilaya). Habitants : 7132 (1998), 7757 (2004). Histoire : 44 avant J.C - découverte des thermes dans la région. 1887 (20 fév) - décret relatif à l’exploitation des eaux thermales de Hammam Righa. 1901 (26 av) - insurrection de Margueritte (Righa) conduite par Yacoub Ibn El Hadj. 1998 (20 déc) - Embuscade meurtrière tendue à un convoi militaire de l’ANP par un groupe armé à Ain-Nesour (Miliana). Bilan : 08 militaires assassinés et 15 autres blessés. www.hammamrigha.com.
- Harchoun
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef qui dépend de la daïra d’El Karimia. Située à 19 km au sud du chef-lieu de la wilaya. Ancienne commune érigée après juin 1956. Supprimée lors de la refonte communale d’avril 1963 et rattacher à El Karimia puis rétablit de nouveau par la loi de février 1984. S’étendant sur une superficie de 77,76 km2 et compte une population de 14 869 habitants (1998) et 17 139 h au 31 décembre 2004. Importante retenue collinaire en cours de réalisation. Cette commune avait souffert durant la décennie noire du terrorisme. 1993 (16 mai) - Abdelkader Bouthiba, président de la D.E.C assassiné. 1994 (14 fév)- Trois citoyens assassinés à Harchoun.
- Heranefa
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef qui relève de la daïra de Aïn Merane. Située à 40 km du chef-lieu de la wilaya. Erigée en commune par l’arrêté du 04 décembre 1956 avec un chef- lieu fixé à Guelab-El-Oued. Région à vocation agricole. Culture (des serres).
- Hoceïnia
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Ex- Changarnier puis Oued Zeboudj. Dépend de la daïra de Boumdefaa. Située à 48 km à l’est du chef-lieu de la wilaya. Promue commune le 04 décembre 1956, supprimée et rattacher à Bou medefaâ en avril 1963 puis rétablit de nouveau en 1984 sous le nom de Hoceinia. Superficie :72 km2. Habitants : 7617 (1998), 8255 (2004). Histoire : Le maire de la commune durant la révolution fut assassiné par les hommes du FLN. 1982- Accident ferroviaire au lieu-dit Bouhalouane : plusieurs morts. Tronçon de l’autoroute est-ouest El Affroun- Hoceinia (25 km) opérationnel à partir de décembre ? 2005.
- Khemis Miliana
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla, constituée des communes du chef-lieu et Sidi Lakhdar. Ex-Affreville. Située à 27 km à l’est d u chef-lieu de la wilaya sur la RN4. Erigée en commune de plein exercice par arrêté du préfet d’Alger du 14 septembre 1870. Maintenue dans son statut par le décret du 16 mai 1963, avec le rattachement à son territoire des communes de Sidi Lakhdar, Aïn Soltane, Bir Ouled Khelifa. Baptisée officiellement « Khemis Miliana » par l’ordonnance n°63-421 du 28 octobre 1963. Superficie : 58 km2. Habitants : 83 971 (2004). Evolution de la population : - 1910 en 1876 ; 2666 en 1881 ; 4101 en 1901 ; 4668 en 1911 ; 14 153 (dont 2426 n.m) en 1958 ; 23 519 (dont 2605 f, 44 e.n.m, 53 e.m et 62 c.p) en 1961 ; 36 530 en 1966 ; 74 350 en 1998 (ville la plus peuplée de la wilaya). 93 954 hab. en 2010. Histoire : - 1997 (01 sept) - Faux barrage dressé par des éléments armés dans la région de Khemis Miliana. Bilan : 14 personnes assassinées. 1998 (11 juin) -Attentat à la bombe perpétré contre le train de voyageurs Alger-Oran à l’entrée du tunnel (bombe dissimulé sous la voie ferrée), faisant 13 morts et 31 blessés. (12 août) - Attentat à la bombe dans la région de Khemis Miliana, contre le Rapide 1002 faisant la liaison Alger-Oran. Sept morts et plusieurs blessés sont à déplorés lors de cette tragédie. - (13 août) - Carnage : la localité de Soukouma et Sbiria investit par un groupe armé. Bilan : 12 misérables citoyens (gardiens de champs) égorgés de la manière la plus horrible. (20 août) - Attentat à l’explosif commis par des hommes armés Bilan sanglant : 13 tués et 39 autres blessés. (28 sept) - Explosion d’une bombe dans un quartier de la ville. Bilan : cinq morts et 25 blessés. (03 déc) - Explosion d’une bombe au marché de fruits et légumes. Bilan: 15 morts et 23 blessés. Ville natale du chahid colonel M’hamed Bouguerra. Centre universitaire. SOTRAMET (société de transformation de métal). Briqueterie. Projet TGV (train à grande vitesse), Khemis Miliana- Bordj Bou Arréridj (320 km) ligne électrifiée qui passera par Bouira, Beni Mansour et Alger.
- Khemisti
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tismisilt constituée du chef-lieu et de la commune de Laayoune. Ex-Bourbaki (ancien général français). Située à 20 km à l’est du chef-lieu de la wilaya. Ancienne commune de plein exercice créée après 1922. Maintenue dans son statut lors de la réorganisation de mai 1963. Baptisée Khemisti par décret du 30 septembre 1965 (en mémoire de l’ancien ministre des affaires étrangères Mohamed Khemisti assassiné à Alger en avril 1963). S’étendant aujourd’hui sur une superficie de 159 km2 et compte une population estimée en 2004 à 22 419 habitants, soit une densité de 141 h/km2 (20 191 h en 1998). Région à vocation agricole et disposant d’un faible massif forestier de quelques 600 ha de forêts. Ruines romaines de Touakria.
- Labiodh Medjadja
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef qui relève de la daïra d’Ouled Farès. Les Medjadjas. Située à 12 km au nord du chef-lieu de la wilaya. Ancien douar de la commune mixte du Chéliff (il dépendait en 1876 de la commune mixte de Malakoff), créée commune au lendemain de la réforme de juin 1956. Supprimée et rattacher à Ouled Farès de mai 1963 à février 1984. Rétablit dans son statut à partir de janvier 1985. Village agricole situé au pied de Medjadja, inauguré par Boumedienne en 1977 qui s’étend aujourd’hui sur une superficie de 104,98 Km2 et compte une population estimée en 2004 à 16 045 habitants. Evolution de la population : -5617 hab en 1881 ; 11 462 en 1987 ; 13 920 en 1998. Histoire : - Medjadja, Berceau du savoir. Le grand jurisconsulte algérien Ahmed Ibn El- Kadi est natif même, qui est lui contemporain d’un autre homme du savoir, Sidi Ali Abahloul El- Ouettaci (fils cadet du saint Sidi Ahmed Ibn Abdellah [sa koubba visible aujourd’hui à Bessakra, Oum drou], et père d’un autre grand Sidi M’hamed Ibn Ali). Il faut noter que le patron de Miliana, Sidi Ahmed Benyoucef, à séjourner ici à Medjadja et ne s’est guère abstenu à donner son grand savoir à Sidi M’hamed. Grande zaouïa de Ali Abahloul. Le président Bouteflika, lors de sa visite à Chlef en 2002, s’est rendu à la zaouïa, et avait débloqué une grande somme pour la restauration de cette école du savoir. Le 08 novembre 1977 : Le Président de la République Houari Boumediènne procède à l’inauguration de deux villages socialistes agricoles dans la wilaya d’El-Asnam : Chettia Bouachraâ et Labioth Medjadja. Affaire dey Bouchakour de Mazouna conspiration contre Sidi M’hamed assassiné en 1577 ou 1578. Région à vocation agricole. Moulin (fabrication semoule et farine). 29 août 1859 : Les chemins des carrières, du génie, de Pontéba et des Medjadjas qui traverse le territoire de la Ferme, sont déclarés chemins vicinaux. 20 février 1865 : Création de deux écoles arabe-français, l’une aux Medjadjas (subdivision d’Orléansville), l’autre à Ouled-Farès. 1897 : Décès de Si Henni des Medjadjas, père de Si Henni Saïah, cadi d’Orléansville. 13 octobre 1919 : Décès du conseiller municipal indigène de la commune d’Orléansville, M Saïah Mohamed à l’âge de 74 ans (né à Medjadja en 1849, fils de l’agha Si Henni).
- Lardjem
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tismesilt constituée des communes de Melaab, Sidi Lantri et Tamellahet. Située à 32 km au nord -ouest du chef-lieu de la wilaya. Ancien douar qui dépendait de la commune mixte de l’Ouarsenis. Elevée au rang de commune par un arrêté du 4 décembre 1956, avec pour chef-lieu fixé à Souk-El- Haâd. En mai 1963, elle fut maintenue dans son statut avec le rattachement à son territoire de l’ancienne commune de Ouled Bakhta (auj. Supprimée). Elle s’étend aujourd’hui sur une superficie de 266 km2 (3ème plus vaste commune de la wilaya après Laayoune et Theniet El Had) et compte une population évaluée en 2004 à 25 286 habitants. Evolution de la population : - 7 463 (12 n.m) en 1958 ; 6 595 [01 E. n.m] en 1960 ; 12 620 en 1966 ; 23 151 en 1998). Important massif forestier de 13 909, 18 ha (37,52%) à Souk El Had. Traversée par l’oued Lardjem. Histoire : - 1958 (28 mai) - Bataille de Oued El Bekkouche. Grand désastre de la soldatesque française.
- Layoune
- Chef-lieu de commune de la w. de Tissemsilt qui relève de la daïra de Khemisti. Ex-Taine. Située à 22 km à l’est du chef-lieu de la wilaya sur la RN 14. Composée de 10 daïras et 24 communes. Accède au statut de commune en date du 4 décembre 1956. Maintenue lors de la réforme de mai 1963. Baptisée Laayoune en vertu du décret n° 65-246 du 30 septembre 1965. Elle occupe aujourd’hui une superficie de 450 km2 (la plus vaste commune de la wilaya) et englobe une population estimée en 2004 à 22 475 habitants (20 580 h en 1998). Région à vocation agricole et disposant d’un massif forestier de quelques 300 ha.
- Lazharia
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tismesilt constituée des communes de Boucaïd et Larbaa. Ex- Béni Boukhanous. Située à 72 km au nord du chef-lieu de la wilaya. Ancienne commune formée lors du découpage de 1956 sous le nom de Beni Boukhanous (douar qui dépendait de la commune mixte de l’Ouarsenis), avec pour chef-lieu fixé à Aïn Lellou. Baptisée Lazharia après décembre 1965 et fut maintenue dans son statut en 1963. Elle occupe aujourd’hui une superficie de 123 km2 et compte une population estimée à 8 086 habitants en 2004. Evolution de la population : - (10 091[01n.m] en 1958 ; 7 926[16n.m] en 1960 ; 10 703 en 1966 ; 8 040 en 1998). Important massif forestier de 4230 ha. Traversée par oued Lag. Altitude 870 m.
- Marsa
- Chef-lieu de commune et de daïra la w. de Chlef. Ex- El- Marsa. Elle constitue un chef-lieu de daïra avec la commune de Moussadek. Promue commune par un arrêté du 04 décembre 1956. Petite ville côtière qui s’étend sur un territoire de 118,12 km2 et compte une population de 9726 h (1998), 11 211 (2004). Agglomérations importantes : Guelta et Messaâdia. Important port de pêche (en cours de réalisation). 1994 (04 fév) -: Assassinat de sept citoyens dans la commune de Marsa (ville côtière de la wilaya de Chlef) et enlèvement du président de l’APC.
- Mazouna
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Relizane, constituée des communes du chef-lieu et El Guettar. C’est la plus petite daïra de la wilaya avec ses 96, 36 km2. Située à 73 km au nord-est du chef- lieu de la wilaya. La commune s’étend sur une superficie de 41,90 km2 (la plus étroite commune de la wilaya), pour une population globale de 22 544 habitants (1998) soit une densité au km2 de 538,04 h. 17 018 hab (1989). Ancienne capitale du beylik de l’ouest. Une sanglante bataille se déroula en 1370 à Mazouna entre les troupes d’Abou Farès le hafside et Abdelaziz le mérinide. Pour l’anecdote, Les gens de Bethioua (saint-Leu), originaires eux-mêmes du rif marocain, furent enrôlés dans les rangs mérinides. Les Hafsides de Tunis remportaient une victoire retentissante. C’est de là, qui partit la conspiration du bey turc Bouchakour pour liquider physiquement le grand saint de Medjadja (Chlef) à Medjadja même Sidi M’hamed Ibn Ali Bahloul avant l’année 1650, date de la mort de Sidi Dahou (pour preuve, les deux hommes avaient effectuaient ensemble le pèlerinage). Pour rappelle, Sidi M’hamed, en jurisconsulte avait refusé au bey de s’unir avec la veuve de son défunt père Un autre personnage est pas des moindres – Yahya ben Moussa El Merili – auteur du célèbre ouvrage intitulé «D’ourer El Maknouna fi Nawazel Mazouna [Les perles cachées ou cas particuliers qui se sont présentés à Mazouna] » RA 35 A 1891 P 246 OPU. Hôpital. Histoire : 1170 : Fondation de la ville de Mazouna (Ouest Algérien) par Mendil Ibn Abdelrahmane El-Maghraoui. 1300 : Prise de Mazouna Tallout Al-Quasbat et Oran par les Mérinides. 1478 : Décès du cheikh El-Allama Yahia Ibn Abou Amrane El-Mazouni à Tlemcen célèbre cadi de la ville. 1565 : Avènement du Bey Boukhedidja au Beylek de l’Ouest (Mazouna). 1701 : Transfert de la capitale du Beylek de l’Ouest (El-Gharb) de Mazouna à Mascara.
- Mekhatria
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Issue du découpage administratif de 1984. Elle dépend de la daïra d’El Amra. S’étend sur un territoire de 70 km2 et compte une population de 14 963 h en 1998 (15 941 h en 2004).
- Melaab
- Chef-lieu de commune de la w. de Tisemsilt qui dépend de la daïra de Lardjem. Située à 58 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Ancien douar de la commune mixte d’Ammi Moussa, élevé au rang de commune par arrêté du 4 décembre 1956, sous le même nom. Maintenue dans son statut de commune lors de la réforme de mai 1963 avec le rattachement à son territoire de l’ancienne commune de Mekmène. Occupe aujourd’hui une superficie globale de 149,72 km2 et compte une population estimée en 2004 à 3 522 habitants. Evolution de la population : - (6 255 en 1958 ; 5 380 en 1960 ; 11 456 en 1966 ; 3 301 en 1998). Massif forestier de 5 149 ha.
- Mendès
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Relizane. Ex Mendèz. Avec ses 631,50 km2, la daïra est constituée des communes de Sidi Lazreg et Oued Esselam, occupe la seconde place après celle d’El Matmar. Ancienne commune mixte,érigée en commune régie par la loi de 1884, en date du 4 décembre 1956 et s’étend aujourd’hui sur un territoire de 188,03 km2 pour une population totale en 1998, de 13 331 habitants. Région à vocation agricole (la plus importante de la wilaya avec Oued Essalam). Hist : 1957(25 oct) - attaque du poste de Mendez (wilaya V). Quarante soldats français tués.
- Merdja Sidi Abed
- Chef-lieu de commune de la w. de Relizane. Avec les communes de Ouarizane et Lahlef, elle constitue la daïra de Oued Rhiou. Située à 52 km à l’est du chef- lieu de wilaya et à 7 km de Oued Rhiou. Promue au rang de commune en vertu de la loi de février 1984. Elle s’étend sur un territoire de 67, 37 km2 pour une population de 6176 habitants (1998). Située à quelques 5 km à l’est du chef- lieu de daïra sur la RN 4. Existence du grand lac, qui porte le nom de la commune. Mausolées de deux saints vénérés : Sidi Abed et Sidi Bouabdellah.
- Miliana
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. d’Aïn Defla. L’antique Zucchabar. Manliana. Elle forme une daïra en compagnie de Ben Allel. Erigée en commune de plein exercice par le décret impérial du 17 juin 1854 (avant Chlef et Aïn Defla même). Superficie : 55 km2. Habitants : 39 662 (1998), 45 318 (2004). 2ème plus importante agglomération de la wilaya. Historique : Le grand patron Sidi Ahmed Benyoucef Errachidi (1435-1524). On croit savoir, qu’au VII siècle de Hégire, qu’Abou Ali fils d’Abou El Abbas Ahmed El Miliani, profitant de l’affrontement entre les Ma’raoua ( Maghraoua) et Yaghmoracène de Tlemcen, s’est emparer de Miliana et s’y faire reconnaître indépendant. El Mountacer, sultan de Tunis, réussit à lui enlever la ville avec le concours d’Abu Hafs, frère du sultan qui réussit à prendre d’assaut Miliana qui fut remise aux Benou Mendil. Abou Ali fut chassé et se réfugia aux Attaf. L’Emir Abdelkader Ibn Mahiédinne, frappa ici même la monnaie et plus d’une fois, les envoyés des gouverneurs généraux de l’Algérie, sont venus chercher la paix auprès de l’Emir. Une grande usine de fabrication d’armes appartenant à l’Emir demeure à nos jours, et l’état à confier plus de deux milliards de centimes au mois de mai 2005 pour restaurer le palais de l’Emir, qui est dans un état lamentable. Le célèbre écrivain français Alphonse Daudet, atteint de troubles Vasco- cardiaque, s’est installé dans cette partie du Zaccar et à même rédiger son célèbre Tartaran de Tarascon, qui était prisé dans les manuels scolaires pendant l’occupation est même après. Il réussit à peindre beaucoup de tableaux de toiles de la ville de Miliana en s’installant le jour dans les cafés maures. RA 25 A 1881 P 469. OPU et voir l’ouvrage de Hadj Saddouk Sidi Ahmed Benyoucef, Wali ou sahib Miliana. Mausolée de Sidi Ahmed Benyoucef ( mosquée classée site historique le 20 nov 1978).. Histoire : 974 : Les villes d’Alger, Médea et Miliana, restaurées par le souverain Ziride Bologhine. 1242 :(Juillet) compagnie victorienne des Hafsides de Tunis contre les Abdelwalides et prise de Tlemecen mais de Juillet, après Miliana, 1268 : Yaghmorassen tente d’occuper la région de Meliana en défiant les futurs Mérinides il reconnaît les Almohades. 1270 : Occupation de la ville de Miliana capitale des Maghraoui, 1317 : Occupation de la ville de Miliana et Médéa par les Abdelwadides de Tlemcen. 1336 : Le sultan Mérinide s’empare de Nedrouma – Oujda – Oran – Hunein – Miliana – Ténès et Alger, 1461 : L’émir de Ténès partit de Miliana conquit le pays des Beni-Rached celui des Hawwara et vient enlever Mostaganem et Mazagran. 1774- Inhumation à Miliana du saint Sidi Ahmed Benyoucef, mort en 1524 à l’âge de 89 ans. 1858 (28 juin) - Soulèvement de la tribu des Béni-Ferah (Miliana), 400 hommes armés de fusils envahissent la tente du Dr Roche par hostilité à l’opération de vaccination (car croit-on que la vaccination est déclenchée pour rendre les hommes inféconds, après que le dénombrement de la population avait fait apparaître que les Arabes sont plus nombreux que les Européens). 23 juillet : Après les événements survenus à Miliana, le gouvernement français décide : « Les campagnes de vaccination en faveur des indigènes sont interdites ». 1865 (10 fév) - Décision impériale relative à l’abandon de l’azel Ain-Gueblia, aux 47 familles originaires du lieu-dit (cercle et subdivision de Miliana, province d’Alger). 1871 (19 juil) -Le territoire de la subdivision de Miliana déclaré en état de siège. Juillet : Reddition de Cheikh El-Haddad aux autorités françaises en compagnie de son fils El-Azziz. 1957 (04 mai) - Accrochage du Zaccar (wilaya IV), entre le 29ème bataillon de tirailleurs algériens (BTA) et des unités de l’ALN. De nombreux tués et blessés dans les rangs de l’armée française. L’ALN déplore la mort des moudjahidines Takarli Slimane et Mahfoudh de Khemis El-Khechena. (25 juin) -Violent engagement dans la région de Miliana (près des mines de Zaccar) mettant aux prises les combattants algériens et les parachutistes français. Vingt cinq paras abattus, quinze autres blessés et deux moudjahid sont a déploré dans les rangs de l’A.L.N.1968 (30 janv) - Le Président Houari Boumediene, effectue une visite de travail et d'inspection à Miliana (wilaya d'El-Asnam). (31 oct) : - un gigantesque incendie se déclare à Miliana. Beaucoup de pertes humaines. Le 01 déc le président du conseil, promulgue l’ordonnance n° 68-634 déclarant l’incendie catastrophe nationale, avec l’indemnisation des ayants droits. 1998 (14 sept) - Assaut d’un groupe terroriste à Sidi Sbaâ près de la ville de Miliana. Bilan de la tuerie : 27 personnes égorgées froidement.
- Moussadek
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef, qui relève de la daïra d’El Marsa. Ex -Baâch. Située à 62 km du chef-lieu de la wilaya. Elle s’étend sur une superficie de 62, 17 km2 et compte une population de 5496 habitants en 1998 (6335 en 2004[l’une des trois communes les moins peuplées de la wilaya]). Promue au rang de commune en vertu d’un arrêté du 04 décembre 1956, avec pour chef- lieu à Bordj Baach. Supprimée lors de la refonte communale d’avril 1963, puis rétablit officiellement en février 1984. Elle le nom de Moussadek après 1985. Région forestière et trop accidentée. Elle est vocation agricole.
- Nador
- Chef-lieu de commune de la w. de Tipaza relevant de la daïra de Sidi Amar. Ex Desaix. Située au pied des monts Chenoua (905 m) à quelques 7 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Ville côtière, traversée par l’oued Nador. Ancienne partie de la commune de Marengo (Hadjout), érigée en commune lors de la réforme de 1956. Rattachée à Tipaza de 1963 à 1984. Constituée de nouveau commune à part en février 1984. S’étend sur un territoire de 32 km2 et compte une population de 8018 habitants en 1998 (estimée à 9 175 h en 2004). 6367 en1989. Vue pittoresque. Histoire : - 1944 (juil) - Destruction à l’aide d’explosifs, de la belle porte monumentale du Castellum du Nador, à Desaix par des militaires en partie de plaisir. RA 89 A 1945 P 132. 1957 – (28 fév) - embuscade de l’A.L.N au Djebel Nadhor (Damous, ex-Dupleix). Bilan : 100 soldats français tués et un avion abattu. l’A.L.N déplore la perte de quatre de ses éléments. 1998 (15 août) -Un groupe armé dresse un faux barrage à Oued Bouyebssen sur le tronçon Nador-Hadjout. Bilan : deux occupants d’un véhicule blessés par les tirs nourris des terroristes et qui seront achevés à l’arme blanche. 1881>- 87 habitants (douar).
- Oued Chorfa
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla qui dépend de la daïra de Djendel. Ex-Dolfusville. Ancienne commune créée au lendemain de la refonte municipale de juin 1956. Elle occupe un territoire de 129 km2 et compte une population de 13 094 habitants en 2004 (11 960 en 1998).
- Oued Djemaa
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Située au sud-est du chef-lieu de la wilaya. 1999 (16 janv) - quatre bergers assassinés par des éléments armés dans la commune de Oued djemaâ. 2005 (10 août)- Explosion d’une bombe artisanale. Trois militaires blessés.
- Oued Djer
- Chef-lieu de commune de la w. de Blida. Histoire : -1858 (30 avr) - Création dans la vallée de l’Oued Djer sur la route de Blida à Miliana au lieu dit «Pont de l’Oued Djer » d’un hameau de 14 feux occupant une superficie de 238 hectares et qui conservera le nom de la localité porté auparavant. Blida AMR 4/12/1956 mn clieu : Gare de Oued Djer. 1997 (06 août)- Ordre public : Deux citoyens assassinés par des éléments armés à Oued Djer (wilaya de Blida). (06 sept)- Soixante deux personnes assassinés dans des massacres survenus respectivement à Sidi Yousef (près d’Alger), Oued-Djer (Ain-Defla) et à Doui Thabet (wilaya de Saïda). 1999 (23 janv)- Un camionneur et son compagnon attaqué par un groupe armé près de Oued Djebel. Un mort et un blessé.
- Oued Fodda
- Chlef cne 1882/1893. Elle devait s’appeler Rouget de l’Isle, mais le préfet d’Alger refusa l’appellation. Située à 20 km à l’est du chef-lieu de la wilaya sur la N 04. Aussi on prétend qu’au temps des romains, elle portait le nom de Rio de la Plata d’où l’appellation d’Oued Fodda avec l’arrivée des arabes. En tout état de cause elle doit son nom à son oued qui la traverse. Oued Temoulga. Le 18 au 19 septembre 1842, l’Emir Abdelkader livra une grande bataille aux troupes françaises commandées par le général Changarnier. Ch Alg Tiab. Une commune mixte existait auparavant. Histoire : - 1958 (21 janv) - Après l’accrochage d’Oued-Fodda (Orléansville), le commandement français reconnaît 28 tués et 05 disparus. Le bilan réel est de 72 soldats tués dont 05 officiers.
- Oued Goussine
- Chef- lieu de commune de la w. de Chlef qui relève de la daïra de Beni Haoua. L’antique Castra Germanorum (le Camp des Germains).Ville côtière, située à 73 km du chef-lieu de la wilaya. La politique romaine, consistait d’interner leurs troupes indigènes dans des contrées où elles ne pouvaient avoir aucune influence. C’est ce qui explique l’installation du Camp dans cette région côtière déserte loin de toute influence située près de mausolée de Sidi Abdelkader. Ancienne commune de Taouria créée par arrêté du 04/12/1956 avec pour chef-lieu à Oued Goussine. Elle s’étend sur une superficie de 77,67 km2 et renferme une population estimée à 6269 habitants en 2004 (4562 en 1987 et 5439 en 1998).
- Oued Rhiou
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Relizane. 2ème plus importante ville après le chef-lieu. Ex-Inkermean. Située à 45 km à l’est de la wilaya. Elle s’étend sur une superficie de 98,62 km2 et compte une population de 54 435 en 1998. Histoire : 1854 (05 nov ) -Bataille d’Inkerman (Guerre de Crimée), Bosquet réussit à battre le général russe Menchikov. 19 octobre 1993 : Grave inondations suite à des pluies torrentielles. Bilan de la catastrophe : 16 morts, 14 blessés et 2 disparus. .Hôtel L’Union et le Maghreb. Hôpital Ahmed Francis. Unité BCR.
- Oued Sly
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef relevant de la daïra de Boukadir. Ex-Malakoff. Madinet Ibrahim ( elle fut capitale des Maghraoui Mendil, après le transfèrement de sa capitale de Ténès). Située à 13 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Ancienne commune mixte transformée en commune régie par la loi de 1884 en juin 1956. Rattachée à Boukadir lors de la réorganisation de 1963. Rétablit de nouveau depuis février 1984. Elle s’étend sur une superficie de 100, 61 km2 et compte une population globale de 47 542 habitants en 2004 ( 35 014 en 1987 et 41 655 en 1998). Importante zone industrielle. Cimenterie. Histoire : - 1855 (07 sept) - Le général en chef Pelissier ancien gouverneur général d’Algérie, ordonne l’assaut sur Sébastopol. Le général Patrice Mac-Mahon (1808-1893) avec les zouaves algériens arrive le premier sur la tour de Malakoff, Sébastopol prise après 350 jours de siège. Région essentiellement à vocation agricole.
- Ouled Abbès
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef, issue du dernier découpage administratif de 1984. Plus connue par Barrage ou El Hamaïd. Village de colonisation créé en 1882. Située à 16 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya. Elle s’étend sur une superficie de 37,25 km2 et compte une population de 8449 habitants en 2004 (5748 en 1987 et 7330 en 1998). Histoire : 1993 18 oct - trois terroristes appartenant à un groupe armé activant dans la région d’Oued-Fodda (wilaya de Chlef) sont abattus au lieu dit Brihiènne par les services de sécurité qui déplorèrent la perte d’un policier. 04 décembre 1993 : le siège de la commune et le parc automobile incendiés par un groupe armé qui réussit à se retirer. Dégâts importants
- Ouled Aïche
- Chef-lieu de commune de la w. de Relizane et qui relève de la daïra d’Ammi Moussa. Située à 62 km du chef-lieu de la wilaya. Ancienne commune fondée lors de la réforme municipale de 1956. Elle s’étend sur une superficie de 145,60 km2 et compte une population de 9075 habitants en 1998. Région à vocation agricole.
- Ouled Ben Abdelkader
- Chef-lieu de commune et de daïra la w. de Chlef. Ex-Masséna. Située à 25 km au sud-ouest du chef-lieu. Ancienne commune, érigée lors de la réorganisation administrative de 1956. Elle occupe une superficie de 112 km2 et compte une population de 20 039 habitants en 2004 (16 591 en 1987 et 17 385 en 1998). Histoire : 1956 (10 mars) - Embuscade tendue au lieu-dit Djebel Saâdia à un convoi français. Plusieurs tués. Ville natale du grand diplomate algérien Mohamed Sahnoun. Barrage Sidi Yacoub.
- Ouled Farès
- Chef-lieu de commune et de daïra la w. de Chlef constituée des communes de Chettia et Labiod Medjadja. Ex- Warnier et Larbaâ Ouled Farès. Située à 13 km au nord du chef-lieu de la wilaya. Ancienne commune, fondée en 1956. Elle occupe une superficie de 144 km2 et compte une population de 34 659 habitants en 2004 (23 100 en 1987 et 30 068 en 1998). 2005 (août) - expérimentation réussie de la valise solaire (procédé du Dr Abène Abderahmane).
- Oum Drou
- Chef- lieu de commune de la w. de Chlef qui relève de la compétence administrative de la daïra de Chlef. Ex-Pontéba. Située à 07 km à l’est du chef-lieu de la wilaya. Ancienne colonie agricole, fondée en 1848. Promue au rang de commune en 1957. Rattachée à celle de Chlef de 1963 à 1985. Elle s’étend sur une superficie de 58,19 km2 et compte une population de 19 957 habitants en 2004 (13 411 en 1987 et 17 314 en 1998). Mausolée de Sidi Ahmed Ben Abdellah. Région à vocation agricole.
- Rouina
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Aïn Defla. Elle englobe les communes de Zeddine et El Maine. Située sur la RN4 à 16 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Erigée en commune de plein exercice entre 1882/1893. Superficie :65 km2. Population : 17 437 (1998) et 19 303 (2004). Gare SNCF. Mines de fer. Barrage Ouled Mellouk (inauguré août 2005). 1971 (23/25 fév) : -Deux secousses telluriques sont ressenties respectivement à Rouina (wilaya d’El-Asnam) et Asla (Monts des Kssours). La première évaluée à 4,9 et la seconde à 5,4 sur l’échelle de Richter. Dégâts considérables.
- Sendjas
- Chef- lieu de commune de la w. de Chlef. Elle dépend de la daïra de Chlef. Située à 14 km au sud du chef-lieu de la wilaya par la N 19 Chlef-Tissemsilt. Anciennement Sinjas puis Bougainville. Commune créée par arrêté du 23 octobre 1956. Située à 14 km au sud du chef-lieu de la wilaya. Elle occupe un territoire de 213,81 km2 (3ème plus vaste commune de la wilaya après Ouled Farès et Boukadir), et compte une population de 26 228 habitants en 1998 (30 232 en 2004). Patrie du célèbre guerrier Mohamed Bou Maza qui en 1845 réussit à semer un grand désarroi dans les milieux français. Les caïds Ben Bouali sont originaires de cette région, dont une célébrité (Hassiba Ben Bouali). Deux Boxeuses sont qualifiées pour le mondial de 2005/2006. 1994 (14 fév)- un boucher assassiné à Sendjas. Elle regroupe les anciennes communes qui lui sont rattachées en 1963, douar Guerboussa, Temdrara et Tsighaout.
- Sidi Abderahmane
- Chef- lieu de commune de la w. de Chlef. Ex- Pointe rouge puis Souk El Beghar. Petite ville côtière, située à 76 km au nord- ouest du chef-lieu de la wilaya par la N 11 du littoral (Alger-Mostaganem). Promue au rang de municipalité par arrêté du 26 décembre 1957. Elle s’étend aujourd’hui sur un territoire de 74, 32 km2 et compte une population de 3630 (1998), 4184 (2004). Une des communes les moins peuplées de la wilaya (34ème), avec Beni Bouateb qui est 35ème. Recèle un important potentiel touristique inexploité. Baptisée Sidi Abderahmane par arrêté du 14 novembre 1987.
- Sidi Akkacha
- Chef-lieu de commune de la w. de Chlef relevant de la daïra de Ténès. Ex- Montenotte. Située à 46 km au nord de la wilaya. Erigée en commune de plein exercice par arrêté du préfet d’Alger du 14 septembre 1870 jusqu’au mois d’avril 1963 (considérer comme la 3ème connue créée après Ténès (1854) et Orléansville (1856), lorsqu’elle fut rattachée à la commune de Ténès. Après 1962, elle prend la dénomination de Sdi Akkacha, en mémoire d’un grand érudit et saint homme de la région. Rétablit chef lieu de commune aux termes de la loi du n° 84/09 du 04 février 1984. Ville natale de l’ex- champion du monde et médaillé d’or des J.O, Nordine Morceli (né en 1973) et de Mohamed Benat, père d’une théorie universelle en matière des hydrocarbures. Histoire : Village créé en 1848. Constitué en colonie agricole en 1851. Baptisé Montenotte, en mémoire de la victoire de l’empereur Bonaparte I remportée sur les autrichiens le 12 avril 1796 à Montenotte, un village italien de Ligurie sur la Bormida, situé près de Savone (province de Genes). La commune de Sidi Akkacha s'étend sur une superficie de 123 Km² et compte une population de 23375 habitants, avec une densité de 190, 04 H/km2. Limitée au nord par la commune de Ténès, Abbou El Hassan à l’ouest, Zeboudja à l’est et Bouzeghaïa au sud. Son relief est accidenté (montagnes, vallées, collines et piémonts). Peu de plaines. Le chemin de fer est établit et un train renard traversait le territoire de la commune depuis 1921 jusqu’à sa suppression. Son climat et méditerranéen.
- Sidi Lakhdar
- Chef- lieu de commune de la w. de Aïn Defla, qui dépend de la daïra de Khemis Miliana. Ex- Lavarande. Située à 17 km à l’est du chef- lieu de la wilaya, sur la RN4 (Alger-Oran). Promue au rang de commune entre 1872/1881. Superficie : 39 km2. Habitants : 16 902 (1998), 18 613 (2004). Usine à sucre. 1994 (15 oct) - Mohamed Maddi directeur général de la Sucrerie de Khemis-Miliana (wilaya de Ain-Defla) kidnappé par des hommes armés. Il sera découvert égorgé le lendemain 16 octobre. 2005 (Sept) - quatre personnes asphyxiées à l’interieur d’un puits de la ferme agricole Souâdi.
- Sidi M’Hamed Ben Ali
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Relizane. Ex- Renault (en mémoire d’un général français). Située sur le Dahra. Village fondé en 1874 et le 16 juillet 1883 une commune mixte est créée puis supprimée après 1956. Elle forme aujourd’hui un chef-lieu de daïra en compagnie des communes de Mediouna et Béni Zenthis. Elevé au rang de commne lors de la réforme municipale de juin 1956. Elle compte une population de 17 072 h (1998), pour une superficie de 79, 15 km2. La densité au km2 est de 215,69 h. Région essentiellement à vocation agricole. Importantes étendues de vignoble avant l’accession du pays à l’indépendance (caves de fabrication visibles à nos jours). Mausolée du saint Sidi M’hamed Ben Ali, d’où elle doit son nom, un ancien élève de l’autre grand Allama de Medjadja, Sidi M’hamed Ben Ali. L’électricité sera introduite pour la première fois en 1931
- Sidi M’Hamed Ben Aouada
- Chef- lieu de commune de la w. de Relizane. Ex Benaouda. Commune créée en date du 4/12/1956. Elle dépend aujourd’hui de la daïra d’El Matmar et d’étend sur un territoire de 288 km2 (2ème plus grande commune après Oued Essalem) pour une population de 6 159 habitants (1998). Barrage de Sidi M’hamed Benaouda (capacité 225 millions de m3[ actuellement 42 millions]) , situé à 22 km de Relizane et inauguré en 1977.
- Sidi Rached
- Chef-lieu de commune de la w. de Tipaza qui relève de la daïra de Ahmeur El Aïn. Ex- Montebello. Située à 10 km du chef-lieu de la wilaya. Ancienne partie de la commune de Hadjout, érigée en commune à part entière en date du 05 août 1957. Supprimée et rattacher à Tipaza en avril 1963 puis rétablit de nouveau en février 1984. Elle s’étend sur une superficie de 49,50 km2 et compte une population de 9153 habitants (1998). En 2004, elle fut estimée à 10 474 h. Tombeau de la chrétienne ([patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982] on prétends que Cléopâtre Séléné fille de Marc Antoine et Cléopâtre VII d’Egypte fut enterré en ces lieux). Histoire : - 40 Av.J.C : Naissance de Cléopâtre Séléné, reine de Mauritanie, fille de Marc Antoine et de Cléopâtre VII d’Egypte. 29 av.j .c : Cléopâtre Séléné de Mauritanie emmenée par Octave à Rome, avec son frère Alexandre Helios. 13 : Visite de Juba II et sa mère Cléopâtre Séléné, au mausolée des Amazighs. Mazzipa, jette un reptile au pied de la reine. Une peur effroyable s’empara de la reine car sa mère Cléopâtre VII d’Egypte mourut d’une morsure au sein. 1998 (01 déc) - Carnage commis par des éléments armés dans la commune de Sidi Rached. Douze personnes égorgées.
- Sidi Slimane
- Chef-lieu de commune de la w. de Tissemsilt qui relève de la daïra de Bordj Bounaama. Située à 62 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya. Nouvelle commune issue du dernier découpage administratif du 07 février 1984. Elle occupe une superficie de 52 km2 et englobe une population estimée en 2004 à 7 690 habitants (7 328 en 1998). Thermes en eaux chaudes de Sidi Slimane. Région touristique de la région de l’ouarsenis. Massif forestier de plus de 1800 ha.
- Sobha
- Chef- lieu de commune de la w. Chlef. Située à 27 km au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya. Elle dépend administrativement de la daïra de Boukadir. S’étend sur une superficie de 181,60 km2 et compte une population de 33 020 d’habitants en 2004 ( 24 349 en 1987, 28 646 en 1998). Ancienne commune en 1956 ou en 1957. Un engagement très violent mettant aux prises L’Emir chez les Sbeh conduite par le généraux Yucef et Changarnier. Balesteros André qui est nommé sous officier sur le champ de bataille par le général Yucef lui-même. RA 36 A 1892 P 128 OPU. Hôpital Sobha. 1995 (24 juil)- Grand massacre à la commune de Sobha (wilaya de Chlef). Bilan : sept civils décapités par les groupes armés. 1997 (11 nov)- onze terroristes abattus par les services de sécurités à travers la commune lors d’un ratissage.
- Tacheta
- Chef-lieu de commune de la w. Aïn- Defla. Ex-Tacheta Zougagha. Dépend de la daïra d’El Abadia. Située au nord-ouest du chef- lieu de la wilaya. Erigée en commune par arrêté du 4 décembre 1956 avec pour chef- lieu fixé à Ouled Addi. Superficie : 191 km2. Habitants :19 711 (1998), 21 423 (2004).
- Tadjena
- Chef- lieu de commune de la w. de Chlef qui dépend administrativement de la daïra d’Abou El Hassan. Ex Fromentin. Située à 39 km du chef-lieu de la wilaya. Commune créée en date du 04 décembre 1956, supprimée en 1963 puis rétablit de nouveau en 1985. Elle englobait lors du recensement de 1998, 22 155 habitants (25 538 h en 2004) qui est répartit sur un territoire de 113, 08 km2 (soit une densité de 226 h au km2). Grande bataille de Tadjena en 1847, sous la conduite de Bou Maza contre les troupes françaises. 1998 (08 déc) - Grand massacre commis par les groupes islamiques armés (G.I.A) à Oued Roumane dans la commune de Tadjena (wilaya de Chlef). Bilan : 50 tués. 1999 (31 janv) - Massacre sanglant commis par les groupes armés du GIA à Oued Romane (Wilaya de Chlef). Bilan : 20 personnes égorgées et 07 autres enlevées. Sidi Ziane, patron de la ville.
- Talassa
- Chef-lieu de commune de la w. Chlef. Daïra d’Abou El Hassan. Située à 73 km au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya. Promue au rang de commune autonome en date du 04 décembre 1956 avec pour chef- lieu à Boudada. Elle s’étend sur une superficie de 68,96 km2 et compte en 1998, une population de 10 175 habitants (11728 en 2004). Commune à vocation agricole et renfermant un grand massif forestier dont celui de Oued Romane. Fut très affectée par les actes terroristes dans les années 90. 1993 (12 mai) - Deux gendarmes assassinés par des éléments armés à Talassa (wilaya de Chlef)
- Taougrit
- Chef-lieu de commune et de daïra dans la wilaya de Chlef. Ex- Paul Robert. Située à 59 km du chef–lieu de la wilaya et à égale distance (18 km) de Sidi M’hamed Ben Aouda et Aïn Merane Constitue avec la commune de Dahra un chef- lieu de daïra.. Superficie : 182,42 km2. Population : 24 267 (1998), 27 972 (2004). Historique : Village fondé en 1911. Il doit son nom à l’ancien maire d’Orléansville – Paul Robert- tué à Alger en 1910 lors d’un duel. Commune créée par arrêté du 04 décembre 1956. Vestiges romains (monnaies, tessons, etc) à la Kalaa (importants vestiges romains à Sidi Bou Chaïb et Sidi Abdelkader) Pendant la révolution, le FLN réussit à assassiner le maire de la commune, M.Degreau. Denses forêts (fabrication de pipes de 1926 à 1932. Dès 1920, une cave coopérative (existe à nos jours) est mise en chantier avec une capacité de 50.000 hl. L’Eglise (transformée en Mosquée après l’indépendance fut inaugurée en 1935 par l’archevêque d’Alger, M. Leynaud. La région reçue la visite en 1932, de Paul Robert (22 ans), auteur du dictionnaire « Le Petit Robert » de la langue française. 1950, Naegelen, gouverneur général de l’Algérie et en 1952, de Philippe Lamour, alors président de la viticulture. Ville natale de René Rivière, ancien préfet en métropole. 1945 - l’électricité est introduite pour la première fois.
- Tarik Ibn Ziad
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla. Ex-Marbot. Daïra de Bordj Emir Khaled. Située au sud-est du chef-lieu de la wilaya. Erigée en chef-lieu de commune par arrêté 4 décembre 1956. Occupe un territoire de 334 km2 (la plus vaste commune de la wilaya) et englobe une population de 9739 habitants en 1998 (10 300 h en 2004). Histoire : 1957 (28 mai)- le colonel Si Cherif (Ali Mellah), cdt de la wilaya VI, tombé au champ d’honneur à l’âge de 33 ans, lors d’un accrochage avec les forces de l’armée française.
- Ténès
- Chef- lieu de commune et de daïra de la w. de Chlef. Ville cotière, située à 53 km du chef-lieu de la wilaya par la N 19. Constituée des communes de Sidi Akkacha et Sidi Abderahmane. Ancienne Cartennae. Commune créée en vertu du décret impérial du 17 juin 1854, avant Orléansville même. S’étendant sur une superficie de 90,55 km2 et comptant une population de 34 332 habitants (1998), 39 574 (2004). 2ème importante ville de la wilaya après celle de Chlef. Vestiges romains importants. En 1936, un véritable trésor a été découvert dans la ville. La dépêche Algérienne du mardi 27 décembre 1892, rapportait la découverte par M. Pacqueteau d’une mosaïque de 2m 80 de long sur 2 m 20 de large, représentant un gladiateur aux prises avec une panthère. Phare de Sidi Meroouane (classé monument de l’ENESCO). Vieux Ténès (Mosquée de Sidi Maïza). Visite célèbre : Staline de l’URSS avant 1953. Train renard opérationnel dès 1921 entre Orléansville/Ténès. Ancien port de l’Emir Abdelkader en 1840. Hôpital civil. Château du Bey (actuellement résidence d’été du wali [ancien lieu de la résidence surveillée de l’ex Bey de Tunis après le protectorat français sur la Tunisie en 1882). Histoire- 875 A.J.C- fondation de la ville musulmane de Ténès, sur le littoral algérien par les Andalous, Abou-Aïcha Sakr et El-Karkarani. 928 - Mohamed Ibn Khozr salue le calife Omeyyade en faisant une tentative d’occupation par ses troupes Zenâtas entre Oran, Ténès-Chlef. Echec de son entreprise. 931 - Prise de Tlemcen par Mohamed Ibn Abu-Afia gouverneur des Ibadites au Maroc, suivit des villes d’Oran-Ténès-Cherchel 953- Ziri Ibn Menad allié des chiites Fatimides réussit à renverser l’émirat de Ténès. 1086 - Youcef Ibn Tachfin, souverain Almoravides, s’empare de Tlemcen-Oran-Ténès-Ouarsenis et frappe son siège devant Djazaïr Bani-Mezghana (Alger). 1273 - Thabet Ibn Mendil émir des Maghraoui avec son frère Ayid, laisse le champ libre à Yaghmorassen dans la ville de Ténès. 1289- Occupation de la ville de Ténès et Médéa. 1296 - fondation de la mosquée Sidi Abou-El-Hassen Ibn Yekhlouf Tensi à Tlemcen par le sultan Athmane.1336- le sultan Mérinide s’empare de Nedrouma – Oujda – Oran – Hunein – Miliana – Ténès et Alger. 1461- l’émir de Ténès partit de Miliana conquit le pays des Beni-Rached celui des Hawwara et vient enlever Mostaganem et Mazagran. 1462- l’émir de Ténès s’empare de Tlemcen. 1475 - mort de Abou Abdellah Mohamed (surnommé Al-Mutawakil) gouverneur de la vallée du Cheliff et Ténès, son fils Mohamed lui succède. 1506- Protectorat espagnol sur Ténès avec leur allié l’émir Yahia Ben Thabti frère du sultan, Abou Ziane de Tlemcen. 1510 - Occupation de Bougie, Ténès et Cherchell par Pedro De Navarro. 1536 - Hamid El-Abd, ex-émir de Ténès et de Mostaganem, s’allie aux espagnols contre Khair-eddine. 1727- (29 octobre), le navire français le «Triomphant», capitaine Jérôme Michel de Marseille périt à Ténès. 1853 (30 juin) - Séquestre des propriétés du caïd de Béni-Hidjas (cercle de Ténès). 1854 (18 fév) - Création de vicariats à Orléansville, Ténès, Aumale, et Sidi-Bel-Abbès, par arrêté du ministre de l’Instruction publique et des Cultes. (22 sept) - Apparition à Ténès (province d’Alger), de l’épidémie du choléra. 1855 (23 nov) - Séquestre sur les biens de El-Hadj Mohamed El-Arbi Boudjemil (cercle de Ténès) dans la province d’Alger. 1869 (24 fév) - Suppression du commissariat civil de Ténès (département d’Alger). 1890 (25 sept) - L’impératrice Elisabeth d’Autriche à bord de son yacht « Chazalie » se dirigeant vers Alger en provenance d’Oran, contraint par la mer houleuse de se réfugier à Ténès, avant de repartir pour Alger. 1973 - 11 mars : Violent séisme de 5,7 sur l’échelle de Richter qui secoue la ville. Bilan : quatre personnes tuées.1993 (20 nov) - Chaouch Redhouane, président de la Cour de Ténès (wilaya de Chlef) assassiné par des hommes armés.
- Theniet El Had
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Tissemsilt constituée du chef-lieu et de la commune de Sidi Boutouchent. L’antique Castellum Muteci des romains. Située à 49 km à l’est du chef-lieu de la wilaya. Maintenue lors de la réorganisation de mai 1963. Cette ancienne commune mixte fondée après 1868 et avant 1882, fut érigée en commune de plein exercice par le décret impérial du 27 janvier 1869. S’étendant sur une superficie de 280 km2 (2ème plus vaste commune de la wilaya) et renferme une population estimée à 31 364 habitants en 2004 (28 788 h en 1998). Considérée comme la seconde plus importante agglomération après Tissemsilt. Région à vocation agricole (à 58 km de Khemis Miliana et de la plaine du Chéliff). Djebel El Meddad (1786 m d’altitude). Important massif forestier d’El Meddad de 7 769 ha (22,91% de l’ensemble de la wilaya). Parc national (classé en 1967) de Theniet El Had dit Rond point des cèdres. Traversée par l’Oued El Gherga. Enneigement. Ville natale de l’ancien international de football, Moussa Saïb. Histoire : -1843 (avril)- occupation de Theniet El Had par les troupes françaises. 1854 (15 fév) - Les églises de Saint –Ferdinand, Lodi, Thenièt-El-Had, Boumedfa, Boutlélis et Sainte-Léonie érigées en succursales. 1868 (28 nov) - Le commandant Trumelet, nommé au commandement supérieur du cercle de Teniet-El-Had (province d’Alger.). 2005 (4 sept) - Première rencontre nationale sur l’éducation à l’environnement et la sensibilisation du public, organisée au parc national.
- Tiberkanine
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla qui dépend de la daïra d’El Attaf. Superficie : 109 km2. 14 907 h (1998) et 16 452 (2004). Mardi 05 juin 1956 : Liquidation de l’aspirant Henri Maillot et Maurice Laban à Béni-Boudouane (région de Lamartine) par l’armée française, aidée par les harkis du sinistre bachaga Boualem (mort en France en 1982).1998 (21 nov) - Ordre public : Grande opération de ratissage menée par l’ANP dans la région de Tiberkanine (wilaya de Ain Defla). Cinq terroristes abattus par les services de sécurités.
- Tissemsilt
- (38) Chef-lieu de wilaya depuis le découpage administratif de 1984. Ex- Vialar (en mémoire du baron de Vialar , grand propriétaire et ancien conseiller municipal d’Alger). Ancien arrondissement qui dépendait de Tiaret. Située à 240 km au sud- ouest d’Alger et à 60 km à l’est de Tiaret sur la RN 14. D’une superficie totale de 3151,37 km2 pour une population de 289 712 habitants (2004). Elle dispose de 08 daïrates et 22 communes. Le chef-lieu de daïra regroupe les communes de Tissemsilt et Ouled Bessam. Ancienne commune qui s’étend sur une superficie de 210 km2 et compte une population estimée en 2004 à 72 062 habitants (61 155 en 1998). Mont Salakos des romains (djebel Ouarsenis, 1870 mètres d’altitude) RA 31 1887 P 423.OPU. Il est très important de signaler que l’auteur de l’excellent ouvrage « El Miayer », cheikh Abdelwahed El Ouancharissi (né à Tlemcen et mort à Fès) est originaire de cette partie du pays. Son fils n’est autre que Abdellah, auteur de l’ouvrage « Boustan ». Faute de pouvoir localiser la commune dont ils étaient originaires, j’ai jugé utile pour ne pas les perdre de vue, de les citer ici au chef- lieu de la wilaya. Centre Universitaire. Histoire- 1086 : Youcef Ibn Tachfin, souverain Almoravides, s’empare de Tlemcen-Oran-Ténès-Ouarsenis et frappe son siège devant Djazaïr Bani-Mezghana (Alger). 1249 : Occupation de l’Ouarsenis Berchek et Cheichekk par Mohamed Ben Abdkawi. 1272 : Prise de Médéa et destruction du fort de l’Ouarsenis et traité de Tunis du 6 novembre pour 10 ans, entre la république de gènes et Tunis. 1288 : Occupation des Djebels de l’Ouarsenis et Médéa par les Hafsides. 1324 :Naissance du jurisconsulte Hassan El-Wancharissi (cherif 799). 1386 : Rébellion du prétendant au trône de Tlemcen Abu Tachfin contre son frère le sultan Abou-Hamou Moussa II. Disparition du jurisconsulte Hassen El-Wancharissi (p799 cherif). 1434 : (17 juin) Mort du sultan Hafside Abou-Farès Abdelaziz «Azouz» à l’Ouarsenis (région du cheliff). 1431 : Naissance du Allama cheikh Ahmed Ben Yahia Ibn Mohamed Ouncharissi spécialiste de la Chaaria islamique. 1469 : Juillet. La maison du cheikh Allama Ahmed Ouncharissi saccagé à Tlemcen, contraint de s’exiler à Fès (Maroc). 1508 : 14 juin- Mort du grand cheikh Allama Ahmed El-Ouancharissi à l’âge de 77 ans l’auteur de l’ouvrage El-Miyar. 1549 : Assassinat du jurisconsulte algérien El-Wancharissi (cheriff p 799). 1863 (13 nov) - Suppression du caidat de l’Ouarsenis (division d’Alger). 1864 (08 juin) - Bataille de «Dahrat Abdellah » livrée héroïquement aux armées françaises par El-Azrag Belhadj héros de la région de l’Ouarsenis, qui sera tué lors du combat. 1955– disparition d’une patrouille de l’armée française composée de 25 soldats dans la région de l’Ouarsenis. 1958 (30 avr) - Neuf cent cinquante hommes de la force «K» de Belhadj Djillali, alias Kobus (neutralisé par le F.L.N), rejoignent l’A.L.N dans l’Ouarsenis avec armes et bagages. (25 nov) : - Un violent accrochage dans l’Ouaresnis (wilaya IV) entre des unités de l’ALN et les troupes de l’armée d’occupation. 1993 (23 décembre) : Peine de mort infligé au ressortissant français Roger Didier Guyon, impliqué dans l’Affaire de «Tissemsilt », communie en perpétuité. 1996 (à- av)- Le ministre des P et T, M.Mohand-Salah Youyou effectue une visite de travail et d’inspection à travers les wilayas de Tissemsilt et Tiaret. 1997 (24 mai)- les forces de sécurités éliminent quarante terroristes qui sévissaient dans la région et qui ont semés panique et désolation. 1998 (19 juin) - Un groupe armé investi la paisible localité d’El-Karabaâ (wilaya de Tissemsilt). Bilan : 14 personnes égorgées.
- Zeboudja
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Chlef, constituée des communes de Benaïria et Bouzghaïa. Ex Hanoteau (en mémoire d’un sinistre général français). Située à 30 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya. Par fusion des périmètres de colonisation de Hanoteau et Flatters (auj. Benaïria), il fut créée une commune en vertu de l’arrêté du 04 décembre 1956 sous le nom de Hanoteau. Maintenue dans son statut lors de la réorganisation territoriale des communes de mai 1963, avec le rattachement des anciennes municipalités de Maïn et Sinfita. Baptisée officiellement Zeboudja en vertu du décret 65-246 du 30 septembre 1965. Aujourd’hui son territoire s’étend sur une superficie de 132,51 km2 et englobe une population estimée en 2004 à 26 603 habitants. Evolution de la population : - 629 hab (dont 138 n.m) en 1958 ; 3 773 hab. (dont 67 f et 01 e. n.m) en 1960 ; 14 652 hab. en 1966 ; 17 683 hab. en 1987 ; 17 683 en 1998. Région montagneuse. Important massif forestier de Bissa. Un des véritable fiefs durant la révolution. Plus de 1000 chahids enterrés au cimetière de Bissa. Emeutes populaires (2005). Histoire : - 1994 (19 sept)- Carnage horrible à Zeboudja. Des groupes armés islamistes tirent sur la foule, précédé par des explosions. Bilan de la fusillade meurtrière : 15 morts et plus de 50 blessés évacués en urgence vers les hôpitaux de la wilaya.
- Zeddine
- Chef-lieu de commune de la w. de Aïn Defla qui dépend de la daïra de Rouina. Située à 29 km du chef-lieu de la wilaya. Ancien douar de la commune mixte de Braz, transformé municipalité au lendemain de la refonte communale de 1956. Rattachée à Rouina de 1963 à 1984, date à laquelle elle fut élevée de bouveau au rang de commune. Superficie : 83 km2. Population : 12 257 (2004). ). Evolution de la population : - 5374 hab (dont 01 n.m) en 1958 ; 6585 hab (dont 20 f) en 1960 ; 13 151 en 1989 ; 10 853 hab. en 1998. Estimation 2010 : 13 715 hab.Historique : Ville natale de Belhadj Dillali (dit Kobus), liquidé par ses pairs sur ordre du FLN en avril 1958. Un grand congrès de l’O.S s’est tenu ici même en 1949 avant le déclenchement de la révolution en 1954 en sa présence aux côté de grandes figures du mouvement national dont Ahmed Ben Bella. Histoire : - 1958 - (mars) - organisation du maquis anti–F.L.N à Zeddine (El-Attaf), sous la direction de Belhadj Djillali (tué en 1958) [dit Kobus] avec l’aide et la bénédiction de la France. (22 avril) - Belhadj Djillali, surnommé Kobus, un ancien militant de l’OS qui s’est rallié aux français, neutralisé par le FLN. (30 avr) - Neuf cent cinquante hommes de la force «K» de Belhadj Djillali, alias Kobus (neutralisé par le F.L.N), rejoignent l’A.L.N dans l’Ouarsenis avec armes et bagages.
- Zemmoura
- Chef-lieu de commune et de daïra de la w. de Relizane constituée des communes de Dar Ben Abdellah et Beni Dergoun. Ex Zemmora. Située à 18 km au sud du chef-lieu de la wilaya. Ancienne commune de plein exercice (après 1911) et commune mixte de Zemmora (cette dernière fut créée par l’arrêté du 6 novembre 1868 dans le territoire militaire), réorganisée par l’arrêté du commissaire de la république du 17 mars 1871. Dict lig Alg 3ème partie p.92. Elle s’étend sur une superficie de 243,67 km2 (la 3ème plus vaste commune de la wilaya), et compte une population 25 272 habitants (1998). Mausolée Sidi Slimane. Evolution de la population : - 37 463 hab (C.M) en 1906 ; 40 045 (dont 1292 n.m) en 1911 ; 3066 hab (dont 467 n.m) en 1958 ; 4980 hab (dont 368 f, 01 e.n.m et 02 e.m) en 1960 ; 24 723 en 1966.
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Documents Divers |
Elections des membres de la Djmaa (1935)
Elections départementales (1931)
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