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Hautes personnalités


Lamine Debaghine Mohamed (1917-2003)

Le docteur Lamine Debaghine est né en 1917 à Cherchell (région d'Alger). Etudiant en médecine, il contribue à la création de l'association des étudiants musulmans d'Afrique du Nord. En 1939, Il adhère au PPA Messali Hadj. Arrêté et emprisonné lors de la seconde guerre mondiale pour avoir incité ses coreligionnaires à se rebeller contre la conscription obligatoire dans l'armée française. Il réussit à s'évader. Il est député à l'Assemblée nationale française entre 1946 et 1951. Avant le déclenchement de la Révolution en novembre 1954, il s'est consacré à son cabinet médecin dans la région de Sétif, plus exactement à El-Eulma (ex-Saint Arnaud). Arrêté en 1955 par l'autorité coloniale, il rejoint le Caire pour diriger la délégation extérieure du FLN. Au mois de septembre 1958, il est nommé ministre des Affaires Etrangères du premier GPRA dont il démissionne l'année suivante. Il rouvre son cabinet médical dans la ville de Sétif et se consacre aux bienfaits. Il décède le 20 janvier 2003 à l'âge de 86 ans des suites d'une attaque cérébrale.

Le Quotidien d'Oran Mercredi 22/01/2003 P 02 - Oualid Ammar.
Le docteur Mohamed amine Debaghine, 86 ans, est décédé, dans la nuit de lundi, des suites d'une attaque cérébrale. Son engagement politique remonte à 1939 lorsqu'il devient militant du Parti du peuple algérien (PPA). L'historien Mohamed Harbi rapporte qu'il a "refusé de porter les armes au cours de la seconde Guerre Mondiale, tout en affirmant son hostilité au nazisme". Entre 1946 et 1951, il est député à l'Assemblée nationale française où il défend les idées nationalistes. Il est sollicité en 1954, indique Mohamed Harbi, "pour prendre la tête du parti de l'insurrection", mais "il déclinera cette offre', tout en s'intégrant dans le groupe des partisans de la lutte armée. Médecin établi à EI-Eulma (ex-Saint Arnaud), il est arrêté puis libéré avant de se voir confier la direction de la délégation extérieure de la Révolution. Il devient membre du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) en 1956, et du Comité de coordination et d'exécution (CCE) en 1957. Il est le premier ministre des Affaires étrangères du CNRA (1958-59). Ami de Abane Ramdane, il verra son autorité contestée par Ben Bella et Boudiaf, note Mohamed Harbi. Dans "Les archives de la Révolution algérienne" (1981-Editions Jeune Afrique), recueil de documents réalisé par Mohamed Harbi, Ahmed Ben Bella affiche clairement son hostilité à l'égard du Dr Debaghine en avril 1958.Plusieurs mois, plus tard, fin 1959, ce militant nationaliste de la première heure est écarté du CNRA. Depuis il n'a plus assumé de responsabilité dans la conduite des affaires du mouvement national. Il s'est retiré et il est resté silencieux. JI n'a participé, ni de près, ni de loin à la course au pouvoir. Abdelhamid Mehri, un de ses anciens compagnons au MTLD-PPA entre autres, témoigne. "C'est un pionnier du nationalisme algérien, un homme intègre, perspicace, d'une abnégation exemplaire. Il a été pour beaucoup dans la naissance des Amis du manifeste de la liberté (AML). Pour lui, qui était très exigeant au plan éthique, tout ce que fait un militant c'est pour le pays et Dieu. Pas pour se faire valoir. Avec lui, disparaît une mémoire qui a couvert toute l'histoire de l'après-deuxième Guerre Mondiale". Pourquoi refusait-il de s'exprimer? "Il n'aimait pas employer le "je", presque inhérent à tout témoignage historique...", explique en substance Abdelhamid Mehri. Un humble s'en est allé.

Francis Ahmed (1912-1968)
Né à Relizane en 1912, il est diplômé de la Faculté de Médecine de l'université de Paris. Il est militant au sein du mouvement nationalliste et figure parmi les partisans de l'intégration et des amis de Ferhat Abbès. Il a été membre de l'Union Démocratique du Manifeste Algérien et député au Parlement lors des élections de 1946. Il rejoint le Front de Libération et prend part à plusieurs délégations étrangères. Il est membre du Conseil National de la Révolution Algérienne lors de la réunion du conseil du Caire en août 1957. Il est I nommé Ministre des Affaires Economiques et Financières du 1er Gouvernement Provisoire du 9 décembre 1958- à août 1961.Après l'indépendance, il est Ministre des Finances dans le premier Gouvernement Algérien le 27 décembre 1962. Il est en désaccord avec Ferhat Abbas au sujet de sa position vis à vis des orientalistes du Président Ben Bella. Toutefois, il perd son poste dès le premier remaniement du gouvernement et fut remplacé par Bachir Boumaza. Il quitte la scène politique et décède en 1968.

Benhamouda Boualem (né en 1933 à Cherchell)
Boualem Benhamouda le secrétaire général du parti du Front de Libération National a cohabité et s'est adapté à toutes les époques. Il occupe plusieurs postes de responsabilité au sein du parti et de l'Etat. Il n'a jamais quitté le pouvoir et ce depuis. Il réussit en compagnie de son groupe à écarter ses rivaux au sein du parti du Front de Libération Nationale. Il est plutôt proche du pouvoir que de l'opposition. Membre de l'Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens, il participe à la grève des étudiants de 1956, et rejoint l'armée de libération à la quatrième wilaya. Il passe la période qui va de 1957 au cessez-le feu en prison. Au lendemain de l'indépendance, il est élu député dans l'assemblée constituante pour la région de Chlef et occupe par la suite plusieurs postes de responsabilité au sein du parti. Il fut Ministre des Moudjahidine au sein du premier gouvernement constitué par Houari Boumediene le 10 juillet 1965. Ensuite successivement il occupe le poste de ministre de la justice de juillet 1970 à avril 1977, ministre des travaux publics (1977-1980). Dans le gouvernement de ABDELGHANI, il est ministre de l'intérieur (1980-1982) puis ministre des finances (1982-1986). Il est membre du comité central et du bureau politique, responsable de la commission de l'information, de la culture et de la formation. Il est nommé ensuite directeur de l'institut national des études stratégiques le 13 janvier 1986. Secrétaire général du Front de Libération Nationale après janvier 1996 il réussit à écarter le clan de l'ancien secrétaire général lors de la tenue du dernier congrès du parti mars 1998. Il adopte une politique vis à vis du pouvoir considérée comme sage. Il tente de ramener le parti à sa place naturelle au sein du pouvoir. Titulaire d'un doctorat d'Etat en Droit, marié et père de famille.
Ouvrages: Les clés de la langue arabe, OPU. 1991,413 p.; Rééd, 1993; L'origine exacte de certains mots espagnols, Ed. Dar El Oumma, Alger, 1991,128 p.; Al.moumarassa ad-dimoqratia li-assoulta. bayn an-nadhariyya wa at-tatbiq (L'exercice de la démocratie entre la théorie et la pratique), Dar el Oumma, Alger, 1992, 152 p.
Cherif Mustapha (né en 1950)
Né près de Miliana en 1950. Docteur d'Etat ès lettres en philosophie politique et docteur en sociologie. Enseignant à I'INSIC. Recteur de l'Université de l'Enseignement Continu (1989) et ministre délégué aux Universités dans le gouvernement Hamrouche (1990-juin 1991). Ambassadeur en Egypte (1995). Pluridisciplinaire, il consacre l'essentiel de ses travaux de recherche aux questions de la culture et d'analyse politique, en particulier dans les domaines de l'islamologie et de la science de la communication. Essayiste. Oeuvres: Culture et politique au Maghreb, collection. Université, édition "Maghreb-Relations", Alger, 1990, 108 pages. ; L'Islam à l'Epreuve des Temps, édition Publisud, Paris, 1991.

Teguia Mohamed (né en 1933)
Né le 23 juillet 1933 à Chlef, il est titulaire d'une licence en droit et d'un diplôme d'études supérieures. Il fut Président de la Cour Suprême, ministre de la Justice en août 1993 au sein du gouvernement de Rédha Malek ensuite de Mokdad Sidi jusqu'au remaniement de mars 1995. Monsieur Teguia est marié et père de quatre enfants. Nommé ambassadeur après 1995, en Arabie Saoudite. Aujourd'hui retraité et vit à Alger.

Attaf Ahmed (né en 1953)
Né le 10 juillet 1953 à Ain Defla, trois enfants. Il est diplômé de l'Ecole Nationale d'Administration et titulaire d'un Magistère en Sciences Politiques et d'un diplôme en Droit. Membre du comité central du F.L.N. Il fut élu député pour la wilaya de Sétif lors des élections législatives du 05 juin 1997. Il est ministre de l'Equipement et de l'Urbanisme dans le gouvernement de Ahmed Ouyahia en juin 1997. Il est nommé membre au conseil de sénat depuis janvier 2001. Il est également maître assistant à l'Institut des Sciences Politiques et auteur de plusieurs publications. Il est marié et père de famille. Nommé porte parole du Gouvernement le 04 octobre 1994 dans le cabinet Mokdad Sifi à la suite de la démission présentée par Leila Aslaoui. Le 12 mars 1994, il est nommé en qualité de secrétaire d'Etat à la coopération et aux affaires maghrébines auprès du ministre des affaires étrangères puis de 1998 à 1999 ministre des Affaires Etrangères dans le Cabinet Smaïl Hamdani.

Ghoul Amar (Ministre des Travaux Publics)
Amar Ghoul, ministre des travaux publics, est né à El Abadia (ex-Carnot). Etudes supérieures. Il enseigna à l'Université Hassiba Benbouali de Chlef. Elu député de l'Assemblée Populaire Nationale en 1997 au sein de son parti " HMAS " de feu Mahfoud Nahnah. Nommé Ministre de la Pêche et des ressources halieutiques en 1999 dans le gouvernement Ahmed Benbitour. Ministre des travaux publics depuis juin 2002.

Sahnoun Mohamed (Expert) - né à Ouled Ben Abdelkader
Il fit ses études universitaires à Paris et New York. Polyglotte; membre du bureau du F.LN à New York; membre de l'Union générale des étudiants musulmans algériens (U.G.E.M.A.), en 1960; un des fondateurs de la Banque arabe du développement économique pour l'Afrique. Il fut également ambassadeur d'Algérie dans plusieurs pays, et occupa de nombreux postes internationaux: secrétaire général assistant de l'Organisation de l'unité africaine (O.U.A); secrétaire général adjoint de la Ligue des Etats arabes (L.E.A.), chargé de la coopération arabo-africaine; représentant de l'Algérie auprès des Nations unies et représentant de l'O.N.U dans les conflits internationaux.

Ferroukhi Mustapha (1922-1960)
Le chahid Ferroukhi était né le 15 décembre 1922 à Miliana. Après des études à la Médersa d'Alger, il s'engage au MTLD où il s'oppose, au début des années 50, au président de ce parti et a ainsi rejoint le groupe des " centralistes ".S'engageant résolument dans la lutte pour l'indépendance, il est arrêté et emprisonné à Serkadji en 1954, puis assigné à résidence à Miliana. Utilisant une filière clandestine du FLN, il réussit à fuir en France où il assure la responsabilité de la Fédération du FLN, avant de rejoindre Tunis. Recherché par la police parisienne, il disparaît le 19aout 1960 ainsi que son épouse et ses trois enfants, au-dessus de Moscou, dans l'explosion de l'avion qui devait l'amener en Chine où il devait assurer les fonctions de premier ambassadeur du GPRA.

Biographie :
  • Achour Cheurfi, Mémoire algérienne -Editions Dahleb- 1996
  • Encyclopédie des savants et des hommes de lettres Algériens -Dar El Hadharra- 2002
  • L'Annuaire politique de l'Algérie 2002 -Rachid Benyoub- ANEP 2002
  • Journal El Moudjahid 19 août 1997
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