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Cheliff, grenier de l'Afrique

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III- Les éléments du régime

III- LES ELEMENTS DU REGIME

Il est évident que les conditions climatiques locales interviennent pour expliquer le régime du Cheliff, tel que nous venons de le voir: dans l'ensemble (fig. 4), la saison des maigres correspond à la saison sèche et la saison des crues à celle des pluies. Mais les pluies locales ne sont qu'un des éléments du régime et non le plus important.

Interviennent d'abord, avec un rôle nettement prépondérant les stations de montagne (Zaccar, Dahra, Ouarsenis) (fig. 5) : tous les maxima de débit correspondant à de fortes pluies sur les systèmes montagneux qui bordent la plaine du Cheliff. Par suite des fortes pentes et de l'absence fréquente de végétation, l'eau s'écoule rapidement vers la vallée et détermine les montées brusques si caractéristiques du régime. Ce sont surtout les montagnes du Nord qui à cet égard ont une influence capitale : frappées les premières par les vents humides, elles reçoivent, en effet, les précipitations les plus abondantes.

Après les pluies de montagne le premier rôle appartient à celles qui tombent dans la vallée du Cheliff en amont de la région considérée (fig. 5). Quant aux pluies du Sud (Sersou et hauts plateaux), contrairement à une opinion répandue dans la région, elles viennent seulement renforcer le mouvement général des eaux, ne jouant dans l'ensemble qu'un rôle secondaire.

Le régime du Cheliff dans la plaine d'Orléansville, nous apparaît donc comme le résultat de la combinaison de divers phénomènes pluviométriques qui seraient par ordre d'importance:

Les pluies des régions montagneuses du Nord (Zaccar, Dahra) ; Les' pluies des régions montagneuses du Sud (Ouarsenis) ; Les pluies de la plaine du Cheliff en amont de Pontéba ; Les précipitations locales ; Les précipitations dans le Sersou et les Hauts-Plateaux.

Dans toutes ces régions on note la même sécheresse accusée de la saison chaude: d'où les maigres. Dans toutes également la saison pluvieuse est l'hiver: d'où les crues. Les plus importantes de celles-ci s'expliquent par la concordance de maxima pluviométriques dans toutes les zones dont les eaux alimentent le Cheliff. Si les pluies sont localisées, on assiste seulement à une montée normale; si, par hasard, des précipitations abondantes s'étendent à tout le bassin du Cheliff, la crue devient catastrophique comme cela se produisit en décembre 1930.

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